Oh, Marius...

Retour de ma cousine à Londres, cette fois de façon un peu plus durable que lors de son dernier passage. Fanny était en effet revenue nous voir en Septembre 2007, soit un an après avoir terminé son stage d'été. Cette fois, son diplôme quasiment en poche, elle revient dans la capitale européenne de la finance pour s'aguerrir aux techniques financières de pointe. Du coup, elle doit tout reprendre, la recherche d'appartement, l'ouverture d'un compte en banque...

Nous lui avons donc offert le gîte pour deux petites semaines, le temps qu'elle trouve ses marques et des collocataires qui ne soient ni des psychopates, ni des pervers ou, pire, des ingénieurs. Recherche fructueuse puisqu'elle a quitté le nid ce soir pour rejoindre une co-location à deux pas de son bureau.

Avec la force de l'habitude, nous avions planqué la vaisselle fragile et autres verres en crystal, afin d'éviter la casse dont elle est coutumière. Force est de constater que ce fut inutile car la miss a bien changé. Toujours pas de viande dans ses régimes, mais le petit bout de femme est beaucoup plus mûr.

Gentlemen, watch out... The lady is in town!

Parents dans la Jungle

A l'approche de la livraison prochaine d'un futur petit-fils, les grand-parents en devenir ont décidé de passer la Manche pour s'assurer que tout était en ordre pour la venue du petit dernier. Michelle et Bernard sont les premiers à sauter le pas, suivi de près par Nicole et Guillaume dans quelques semaines.


Comme mes parents n'en sont pas à leur première virée en Grande Bretagne nous avons un peu innové cette fois-ci. On oublie la relève de la Garde, Oxford Circus, Westfield, etc. Non, cette fois on s'aventure vers des contrées plus exotiques, à l'Ouest de la ville. Nous avons ainsi poussé les portes de Kew Gardens, le jardin botanique de Londres. Une diversité incroyable de plantes éparpillées dans une série de serres victoriennes, une ballade à la cime des arbres grâce à une passerelle surplombant la canopée, des micro-climats reconstitués ici et là...

Bref, une belle ballade dépaysante et oxygénante à refaire avec d'autres fans de nature, ou avec un pique-nique sous le bas. D'autant qu'on aura aussi fait un tour du côté du jardin de roses de Regent's Park, et le tour du Zoo. Bref que d'explorations vertes, qui nous firent du bien. Ca change en effet des safaris mercantiles auxquels Marie-Anne nous habitue.

Allez, sur le coup de cette inspiration, je m'en vais transplanter notre sapin de Noël dans un pot plus gros, qui sait peut-être vais-je réussir à cultiver un coin de montagne sur notre balcon.

Jaunie Walker

Juliana, notre "jaune et verte" préférée, est de retour à Londres avec cette fois dans ses bagages son mari, Manuel, ainsi que deux paires de chaussures de sport flambant neuves et qui ne demandaient qu'à s'employer.

Alors après quelques jours à l'hôtel pour s'acclimater aux coutumes locales et à la vie sans leurs petits bouts, ils migrèrent vers Hammersmith pour établir leur second camp de base à l'Auberg-Inn.

Car il s'agit bien d'une expédition que nos deux tourtereaux ont entrepris en traversant la Manche. En moins d'une semaine, ils ont sans le moindre doute couvert l'ensemble des lieux touristiques que la ville a à offrir. D'Hampstead au British Museum, de London Bridge à Camden, de Buckingham au London Eye et même Greenwich... Ils ont parcouru à pied chacun de ces hauts-lieux touristiques sans fléchir.

Toute cette dépense d'énergie nous laissant pantois, Marie-Anne et moi n'avons pas trouvé la force ne serait-ce que d'aller faire quelques courses pour remplir un frigo résonnant bien vide. Honte sur nous, et gloire aux marcheurs de l'extrême. Promis, la prochaine fois, on vous accompagne, même avec poussette !

Thé même pas cap'

Chaque année c'est la même chose. Enfin quand je dis "chaque année" c'est un euphémisme car les week-ends filles sont beaucoup plus réguliers que cela. Néanmoins, cette année, comme il y a deux ans, ledit week-end filles de Mars se déroulait à Londres en présence des suspects habituels : Sandrine M, Stephanie B, Sophie L et pour la première fois, dans le rôle du mâle scrutateur, Magued.

Les éléments fondateurs d'un tel séjour sont simples : un peu de shopping - histoire de renouveler les gardes-robe grises et noires, des ragots, une touche d'ironie constante, un vieux Télérama pour cacher la pile de Elle, et puis des litres et des litres de thé. Il faut dire que l'on a affaire à des expertes de la cup, qu'elle soit de tea ou d'expresso. Dommage, cette année personne pour m'accompagner dans la consommation de l'UEFA Cup...

Le thé requiert qu'on le laisse doucettement infusé, ce qui fournit plus d'un alibi à la procrastination dont ces chères demoiselles semblent adeptes. Ainsi, bien qu'arrivées le jeudi soir pour "profiter pleinement des possibilités de Londres", nos trois drôles de dames ne s'aventurèrent guère plus loin que le centre commercial Westfield le premier jour de leur séjour. Une sortie éclair, de deux heures, histoire de se dégourdir les jambes avant de reprendre leurs infusions... L'arrivée du second singleton masculin le soir venu permis de dynamiser quelques peu les choses. Une livraison de notre restaurant thaï préféré et nous voici repus, voire plus, pour la nuit qui augure de plein de promesses pour le lendemain : la visite du parc de Richmond, un séance de piscine, un peu de shopping, la traversée de l'Atlantique à la rame, la conquête de l'Everest...

Une foule de projets qui ne trouva dans le jour nouveau, et ses averses, que peu de terrain favorable à leur réalisation.


Que cela ne tienne Marie-Anne, Stéphanie et moi-même revenons de la piscine d'Hammersmith plein d'entrain. Nous poussons tout le monde dehors afin de se sustenter au pub en bas de chez nous (faut pas rêver, le thé confère une puissante force d'inertie). Ensuite direction la Tate Modern pour s'y nourrir l'esprit en attendant que Stéphanie revienne de Regent Street où elle avait traîné une Marie-Anne docile pour s'y acheter une robe... multicolore. Un petit phénomène qui méritait d'être consigné pour la postérité.

Bien sûr, le retour du musée ne pouvait se faire sans une petite pause thé, mais qui, pour une fois, reçoit l'approbation unanime de la gent masculine, tant le froid s'est abattu sur la capitale britannique.

On retrouve alors au pied de St Paul, Amanda, une amie d'université de Magued, et l'embrigade pour un petit apéro à la maison avant d'aller dîner au restaurant du coin. Une petite soirée histoire de faire connaissance avant de se retrouver à la réception du mariage de Sophie et Magued, dans quelques semaines.

Je pense qu'elle ne savait pas vraiment où elle mettait les pieds en acceptant. Marie-Anne ayant en effet développé une toute nouvelle sensibilité écologique, elle nous força à prendre l'apéro à la bougie. Un cadre feutré, pour une fin de soirée en douceur... mais qui bizarrement ne fut cette fois pas arrosée de thé mais de quelques boissons alcoolisées.

Dans ces conditions, souvent les lendemains déchantent... Que nenni, les excès sont bien derrière nous désormais. Nous sommes des adultes responsables, prenant soin de leur corps... Et comme pour s'en convaincre, je pars aux aurores avec Stéphanie pour une petite heure et demie de jogging, avant de rejoindre la troupe dans un restaurant bio proposant des buffets de plats végétariens... Cela clot cet excellent week-end sur une bonne note. Une dernière goutte.

D&D au B&B

En ce frais mois de Février nous accueillons avec grand plaisir la venue de Denis qui pour une fois a accompagné sa douce Sandrine. "Habituée" des lieux, si l'on peut dire, "Doune" avait en effet découvert notre auberg-inn en Mars de l'année précédente. Toutefois, cette fois-ci, elle eut les honneurs de la chambre d'amis plutôt que d'apprécier les joies des nuitées pneumatiques...



Que dire de ce week-end entre amis, si ce n'est qu'une fois de plus il fut rangé sous la bannière de la bouffe, de la mal-bouffe devrais-je dire... Influencée par des poussées d'hormones liées à l'arrivée futur d'un heureux événement, Marie-Anne se lacha complètement. Elle qui tant de fois se contente d'une petite salade, abonda dans le sens de nos visiteurs à chaque nouvelle proposition. Une pizza à Camden, pas de soucis. Un Burger dans West End, pas de problème... du moment qu'il y a des frites avec!



Heureusement pour faire passer tout cela, nous avons fait un peu de marche à pied.

Une petite randonnée nous emmena Samedi de Paddington jusqu'à Camden en longeant le canal de Little Venice où les péniches locales mouillent leurs amarres. Sans doute inspiré par les musiques de jeunz' et les accoutrements néo-punks du quartier, Denis craqua pour une paire de Doc Marten's option revival. Celles-ci s'avérèrent néanmoins "un peu" petites à l'usage (et oui, on n'a pas tous les jours seize ans!). Qu'importe, il supporta la douleur sans sourciller afin d'aller découvrir Westminster et Big Ben de nuit, un décor qui vous fait tout oublier, même vos ampoules aux pieds.

Quant à dimanche, nos pas parcoururent Brick Lane et Liverpool Street. Portés par la foule dans les marchés aux puces et les ruelles bondées de chalands bobos, nous finissons pas retrouver le chemin de la maison. Juste à temps d'ailleurs car nos invités attrapèrent leur Eurostar in extremis... Heureusement que nous n'avions pas craqué cette pause "gâteaux au chocolat" que nos estomacs réclamaient à corps et à cris!

Procrastiner, moi ? Jamais !!

Cédric et moi étions ravis de recevoir Sophie G. et Fred K. pour ce Nouvel An 2009. Souvenez-vous, ils avaient essayé de venir deux ans plus tôt pour le même événement mais avaient finalement "préféré" passer 36h à l'aéroport de Buenos Aires et raté leur Eurostar... Stéphanie B. etait là aussi. Trés prévoyante, elle avait réservé "sa" chambre dès septembre, laissant finalement Soph' et Fred aller dormir à l'hôtel.

Quoi qu'il en soit, le thème de cette petite semaine à Londres était la procrastination. Kesako ? Selon Wikipedia : "La procrastination est un terme relatif à la psychologie qui désigne la tendance pathologique à remettre systématiquement au lendemain quelques actions, qu’elles soient limitées à un domaine précis de la vie quotidienne ou non." Vous comprendrez donc pourquoi j'ai attendu presque 3 mois pour écrire cet article :-)

Ainsi, nous avons pris notre temps et profité de la vie tous les 5. Au programme : du shopping, de bons petits repas un peu arrosés et du sport.

Le shopping peut sembler une activité n'exigeant pas trop d'efforts... Détrompez-vous !

D'abord, Soph' a voulu jouer les pretty women et trouvé THE robe. Pour corser le cahier des charges, imaginez la scène suivante : vous entrez dans une boutique et plutôt que de demander à essayer un article d'un manequin de la vitrine, votre regard s'arrête sur la tenue de... la vendeuse. Heureusement, elle vient de la chaine du magasin. Dommage pour vous, elle a pris la dernière. Votre envie de meurtre passée, vous décidez de visiter tous les points de vente de Londres pour vous acheter la même... Bagatelle, lorsqu'il s'agit d'une chaîne issue de la Perfide Albion.


Le centre commercial le plus grand d'Europe qui a ouvert à deux pas de chez nous en octobre n'a pas suffi à la satisfaire. Nous avons dû visiter le site internet, puis seulement six boutiques aux quatre coins de Londres pour qu'elle tombe finalement sur l'article... Chanceuse, Soph' a alors découvert que ladîte robe existait en plusieurs couleurs : qu'à cela ne tienne, elle les a toutes prises !

D'aucuns savent que le shopping n'est pas l'activité préférée de mon cher mari... Il survit souvent en tombant sous le charme de manequins, croisés ici ou là. Rassurez-vous, je ne suis pas jalouse.

Par solidarité féminine, je tairai le montant total des "petites" amplettes de Stéphanie B. Soulignons néanmoins que fidèle à son habitude (et à la mienne !), elle a osé les couleurs : du noir et... du blanc ! Whaou ! Que ceux qui la croisent dans son superbe manteau A*m*ni ne lésinent pas sur les compliments. "Il est fait pour [toi]", dixit la vendeuse française de Knightsbridge.

Cote gastronomie, on a tout teste : un merveilleux resto indien où je conseille le feuilleté aux champignons (pas très indien mais sooooooooo delicious !), un Fish & chips bien typique (avec l'odeur de graillon qui reste sur vos vêtements aussi longtemps que le gras sur vos cuisses :-), un thaï livré à la maison pour le 31... L'avantage d'une livraison at home est que vous n'êtes pas contraints de boire le vin souvent moyen de leur carte. Vous pouvez vous offrir un bon Bourgogne, ou deux, ou trois ? Soph' a d'ailleurs bu ce soir là pour la première et... dernière fois en 2009 ?? A elle de choisir.

Nous avons terminé la soirée chez Sandrine, une amie française ayant une terrasse dans l'Est de Londres. Celle-ci nous a permis de profiter des nombreux feux d'artifice tirés pour l'occasion. Nous avons même vu de petits ballons montgolfières oranges tirés de la terrasse d'à côté. Un beau spectacle, digne d'une pub Orange...

Le Nouvel An arrivant avec ses bonnes résolutions, le sport faisait partie de notre programme. Cédric s'étant vanté de son cadeau de Noël (une inscription forcée au semi-marathon d'Annecy le 19/04/09), Stef' et Fred ont immédiatement décidé de s'inscrire avec lui. Du coup, l'entrainement a commencé. Une petite heure trois jours de suite et même pas fatigués !!

Cette bonne idée nous permettra de nous revoir mi-avril en Savoie : rendez-vous sur les bords du Lac pour ceux qui le souhaitent, afin d'encourager Stef, Fred et Cédric le dimanche 19 dès 14h ! Soph' et moi nous occuperont de la logistique, aidées de Marie B. ... On ne peut pas tout nous demander :-)

Allez, je retourne procrastiner... Si vous ne savez pas quoi faire, amusez à le prononcer en anglais : "What are you doing?" "I'm procrastinating and you?.

Bonne chance à nos sportifs et happy 2009 à tous !

Une année multipliage

Une excellente année à tous et à toutes... Que chaque repli de l'année vous apporte de nouvelles découvertes.

Au clair de la lune...

Mon beau-frère Pierrot.
Et venu à Londres pour écrire un mot...
Enfin pour en lire un, qui l'attendait sous le sapin.

Traditionnelle Conférence téléphonique de Noël. Merci Orange.

Oubliant sa chère Fred en Lorraine où elle préférait fêter Noël en Famille, Pierre-Yves avait en effet opté pour un retour sur Londres, après une tentative frigorifique deux ans plus tôt. Bien lui en a pris, car cette fois-ci un temps sublime l'attendait en UK. Un ciel bleu, une température automnale... L'idéal pour s'aérer les bronches entre deux repas de fête. Du coup, le 25 décembre, quand toute l'Angleterre ouvrait ses cadeaux, nous marchions le long de la Tamise pour rallier Hammersmith à Putney. Deux petites heures de marche avec en tête la promesse d'un pub pour se désaltérer et d'un bus pour rentrer. Sauf que comme précisé plus tôt, toute l'Angleterre chôme pour Noël, y compris les chauffeurs de bus, il nous a donc fallu rentrer à pied, à la grande joie de Pierre-Yves qui n'avait plus enchaîné 400m à pied depuis 1998.




Le reste du programme se déclinait autour de la table, avec des petits repas qui vont bien en cette saison arrosés d'eau et autre coca-cola (c'est Marie-Anne qui était ravie de fêter Noel avec nous), mais aussi en musique, Nicole et Guillaume ayant eu la bonne idée de nous offrir des tickets pour Lost & Found Orchestra. Ce spectacle réunit un orchestre de chambre... à air. C'est en effet des instruments fait de bric et de brocs qui diffusent leur mélodie incongrue mais harmonieuse au cours de ces quelque 2h de spectacle. Surprenant de découvrir ce que l'on peut faire avec des bidons, des entonoirs, des tubes en plastique, des graviers...



L'autre nouvelle est que Marie-Anne s'est enfin laissée séduire par la console de jeu. Un miracle de saison. Il suffisait de trouver le jeu qui stimulerait son esprit de compétition et piquerait sa curiosité. Eh bien, elle ne peut se plaindre qu'à elle-même puisque c'est elle qui a ajouté ce jeu de stimulation cérébrale sur ma liste de cadeaux. Merci Papa Noël, Merci Marie-Anne, Merci Orange, Merci les Bus, Merci tout le monde... Allez, pour fêter ça, on ouvre une nouvelle bouteille de coca.

La rose et le vert-France

Julie et Olivier devaient passer nous voir à Londres depuis moults années... Et bien ils sont venus pour un petit week-end revival. On avait hâte de faire connaissance de monsieur qui revenait sur place après y avoir vendu pendant quelques années des billets d'avion pour Air France. Retour du côté de Wapping pour aller siroter un petit café de bon aloi par ce froid digne d'Arras, sans parler de l'incontournable Brunch au Grove. Mmmmm... Un délice de souvenirs enrobé de bonnes résolutions pour la sauvegarde de cette belle planète.

Nos noces nippones

Voilà il fallait bien que cela arrive! Nous avons désormais fait notre voyage de noces... Attendu que nous avions mis huit ans à nous marier, nous nous étions pourtant appliqué à maintenir un timing un peu particulier à la suite des événements...

Cela dit, la fatigue professionnelle aidant, nous n'avons pas pu attendre plus d'un an avant de faire, enfin, ce périple. Et bien nous en a pris. Retour en photo sur trois semaines nippones: