C'était 2015

Un peu tardif, mis mieux vaut tard que jamais... Voici un petit regard sur 2015. Ses voyages, ses rencontres, ses souvenirs:

Weekend en Normandie anglaise

Si habituellement nous prenons le chemin de la New Forest lors du weekend de Paques, cette annee Marie-Anne a eu la bonne initiative de nous orienter vers une nouvelle contree anglaise, les Cotswolds. A plus d'un titre cette region rurale est a Londres ce que la Normandie est a Paris: une destination privilegiee pour la bourgeoisie citadine en quete de retour aux sources a moins de deux heures a l'ouest de la capitale. Entre deux Mercedes et Range Rover, on y croise ainsi des gentlemen farmers, plus gentlemen que farmers, qui deambulent en bottes caoutchouc, veste ciree, un labrador a leurs cotes et un cheval pas tres loin. Le Premier Ministre y reside d'ailleurs quand il n'est pas a Downing Street, tout comme une grande partie de Chelsea ou Kensington.

Mais ne vous laissez pas tromper par cette description peu elogieuse. Cette region est aussi (et surtout) bourree de charmes. Imaginez: des champs vallones, des villages medievaux en pierre de taille ceintres des murets de pierres seches... C'est pittoresque et c'est aussi une bien belle destination touristique pour les adeptes de la marche, de la randonnee equestre ou du cyclo-tourisme. Bref, nous nous sommes rendus dans les Cotswolds et on a bien aime... Sauf cette ville de Rugby qu'est Gloucester et qui a fait l'unanimite: on n'y habitera (ni ne sejournera) jamais!

Mais au-dela des ballades medievales, ce fut un excellent moment en famille durant lequel les enfants ont vraiment pu s'eclater et vider leurs batteries pendant que nous, nous rechargions les notres lors du premier weekend vraiment ensoleille de l'annee. Arthur a pris les commandes d'un avion comme son arriere-arriere-grand-pere, tandis que Tom a fait la decouverte gustative du chocolat. Nous sommes bien conscients que dans les deux cas nous avons sans doute ouvert la boite de Pandore, mais que voulez vous on ne se refait pas...

Comme le disait si bien Winston Churchill, un natif de la region: "Je me satisfais aisément du meilleur." Eh bien, force est de constater que ce weekend etait des plus satisfaisants. On retourne a la capitale sans nos bottes en caoutchouc, sans cheval ni labrador, mais avec des coups de soleils glanes lors d'un lundi de Paques passe justement dans les jardins du Blenheim Palace, demeure du Duc de Marlborough et lieu de naissance de ce bon vieux Winston.