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15 juillet 2018

Deux étoiles

Ca faisait vingt ans qu'on l'attendait. C'est désormais fait: l'équipe de France va pouvoir arborer une deuxième étoile sur son blason. Pas trop tôt pourraient dire nos deux petits aficionados de la neige, mais ils ont préférer hurler « Allez les bleus », « M'Bappaaaayeeee », ou encore « Umtiti ».

Ravi d'avoir pu leur faire vivre ce moment en famille, depuis notre nouveau chez nous... Je me souviens précisément ou j'étais lors de la dernière victoire de la France dans cette épreuve (dans un appartement de Nancy, pret a prendre la route le lendemain matin pour Berlin). Gageons que ce souvenir sera aussi grave dans leur jeune memoire.

Du coup ils sont a pied d'oeuvre pour aller chercher la troisieme etoile (a mois qu'ils ne cherchent a décorer les Three Lions d'une deuxième étoile?).

22 mars 2015

Confirmation


Si certains en doutaient, les voilà rassurés... Tom est bien français.

2 décembre 2014

Un Auguste sportif

Londres, capitale des sports, de l'olympisme, du football, de la future coupe du monde de rugby... Et au milieu, notre modeste demeure.



Du coup quand le champion de France junior et numéro un européen de squash est de passage à Hammersmith pour un tournoi, il ne peut que venir passer la nuit à la maison.


On vous présente Auguste, pensionnaire de l'INSEP et globe-trotter des courts de squash a même pas 19 ans. Il part dans deux jours en Suisse, avant NYC et une petite incursion d'un mois en Nouvelle-Zélande. Pas mal. On s'est bien marré ce soir, Marie-Anne faisant état de ses diplômes de médecine du sport et de préparatrice mentale... Bref, il est prêt pour affronter le tube et même prendre l'Eurostar haut la main.



Bon courage Auguste pour tes prochains tournois!

1 octobre 2014

Passeports


Il y a quelques années déjà, Arthur avait franchi un premier pas en demandant la double nationalité (ok, on l'avait un peu aidé). Mais cette année nous avons passé la démultipliée, et avons demandé à ce que nos têtes blondes ait un passeport de leurs deux pays. Tom est en effet bi-national de naissance car ses parents européens sont établis en UK depuis plus de cinq ans. Arthur l'était devenu rétroactivement à notre cinquième anniversaire sur le sol britannique. 
 
Quelques mois pis tard, nous sommes donc bien parés pour nos voyages diplomatiques, même si on n'a pas vraiment d'usage de ce document officiel. A moins que  leurs talents sportifs ne se révèlent très tôt et qu'ils décident de taper à la porte des sélections nationales. D'ici là, il ne reste plus à Arthur qu'à enseigner les deux hymnes nationaux à son frère... lui qui aime tant les chanter dans la rue!  

21 juin 2013

Joies du bilinguisme

Maintenant qu'Arthur maitrise son alphabet, et je devrais dire "ses" alphabets, tout est pretexte a lui faire epeller les choses. Il n'a pas encore assimile les sons et associations de lettres, mais il est capable de decomposer presque tous les mots sur lesquels ses yeux tombent...

Sauf que voila, dans une langue, un mot s'associe a un concept, une relation univoque. Or pour notre petit bilingue, cela se complique, car pour lui un concept, objet est associe a... deux mots. L'un en Français. L'autre en Anglais. Et cela donne des conversations des plus ubuesques.

Par exemple, cette semaine, Arthur et moi etions dans la cuisine pour diner quand celui-ci pose son regard sur la panniere a pain, et entame le dechiffrage de la gravure presente sur cette boite de bois:

"B... R... E...A...D" epelle-t-il fièrement avant de conclure, alors que son doigt souligne le mot: "PAIN!"
- Non, Arthur, repond le papa avec un sourire au coin des levres, ce n'est pas ecrit PAIN.
- But mummy said it is written PAIN?!?
- Let's read it again together", et a moi de decomposer les sons: "Beuh, Reu-Aide... BREAD"

Regard incredule d'Arthur qui me repond: "Daddy, you JUST said it was not "bread"!!!!".

Alors forcement cela nous promet quelques soirées sympathiques de lecture, mais cela m'a fait vraiment sourire intérieurement...

12 novembre 2012

Aux grands hommes, la nation reconnaissante

"On s'était donné rendez-vous dans trois ans..." aurait pu dire la chanson. Arthur était certes déjà allé plusieurs fois a Paris, mais c'était sans doute la première fois qu'il en était réellement conscient. Jusque la "Paris" était pour Arthur une sorte de trou noir dans lequel étaient régulièrement aspirés sa maman, ses cousins, ses amis Français... Du coup, pour mettre un terme a ce mythe, avant qu'il ne prenne des dimensions herculéennes, nous avions décidé de passer un long weekend a Paname... avec Kristof. Pardon? Oui, Kristof, l'ours de la crèche, qui en entendant parler de notre escapade francilienne n'avait pu résister a la tentation de se joindre a la partie.
Si Phileas Fogg avait eu 90 jours pour faire le tour du monde, Kristof et Arthur n'avaient eux que quatre jours pour se promener a travers des siècles d'Histoire... Ou d' "histoires", je devrais dire, car nous avons avale les rues de la Capitale comme certains tournent les pages d'un livre. Esméralda ne dansait certes plus sur le parvis de Notre Dame, et le Masque de Fer avait lui fui les Tuileries, mais nous avons tout de même réussi a percer le secret du Da Vinci Code au Louvres, rencontre Tanguy (sans Laverdure)… et même rencontrer des oursons édulcorés qui auraient fait le bonheur de Hansel et Gretel.

En fait, il semble que les ours soient a la mode ces temps-ci a Paris. Au pied de la Tour Eiffel c'est toute un cortège qui se tenait patte dans la patte, dans une sorte d'Internationale Oursonne. Du coup, Kristof a voulu se joindre au mouvement et lui aussi revendiquer. Apres tout, un passage en France sans faire de manifestation, c'est comme un petit déjeuner sans croissant!
Et puisque l'on est sur le sujet, notre compagnon de voyage n'a pas eu trop de mal a s'acclimater aux us et coutumes locales. Entre virée en terrasse, petits déjeuners et autres casse-croutes dans les bistrots de la capitale, il a repris du poil de la bête.
Il faut dire que le pauvre a eu de quoi faire... Entre les excursions, les visites aux amis et a la famille, les montées de marches, les changements de métro, les courses en trottinette, etc. Il a souffert. Et il n'était pas le seul... Arthur aussi a succombe. Allez, bonne nuit les enfants. Bonne Nuit nounours!!!

4 juin 2012

Un petit diable angevin

Lors de notre dernier passage a Rennes, nous avions laisse Arthur a ses grand-parents bretons l'histoire d'une semaine. Une semaine pour qu'il se ressource, travaille son francais, decouvre de nouvelles variantes de cremes au chocolat sous l'egide gourmande de Guillaume... Bref une petite semaine loin des parents pour se devergonder. Quelques jours (et quelques heures de train) plus tard, nous le retrouvions donc comme un coq en pate, arme d'un nouveau champs lexical... mais aussi avec un caractere encore un peu plus trempe.

Il fallait donc reprendre les choses en main, histoire que le retour a la realite londonienne et ses plats vapeur sans sel ne soient pas trop durs a vivre. Du coup, depart des le samedi matin pour Angers afin de passer quelques jours en compagnie de Frederique et Pierre-Yves, son parrain. Ces derniers ont en effet elu domicile dans la region angevine pour sa douceur de vivre qui fait forcement de l'ombre a la rigueur messine. Et bien leur en a pris car, sans cette incursion de leur part, je ne pense pas que j'aurais un jour fait le detour par cette ville au demeurant charmante. La balade dans son centre ville historique entre deux matchs de Roland Garros, un coup d'oeil aux celebrations du jubilee de diamand de Babette a Londres, et trois tentatives avortees de se rendre a l'etang pres de chez eux, auront en effet fini de me convaincre que la France recelle bien de quelques "joyaux" meconnus.
Regards circonspects devant les decorations autochtones (cliquez sur la photo pour en profiter aussi)

Merci a nos deux Angevins pour leur hospitalite, et a tres vite a Londres pour en decoudre lors des hostilites olympiques.

5 février 2012

Une, two, drei!

Comme l'apprentissage de deux langues etrangeres ne suffisait pas a Arthur, il a decide de s'attaquer a celle de Goethe. Un reel interet ou un nouveau plan drague de la part de notre French kisser aupres de la petite Ellie ?

PS : je lui ai demande hier qui lui apprenait le francais.  Sa reponse : "Sidi !!!" (c'est son prof a la creche...)  "Et maman alors ?" Il m'a regarde avec de grands yeux interrogateurs...?