Seize ans de mariage, vingt-six de vie commune… c’est déjà un bon bout de chemin, et on n’en voit pas encore la fin. Même avec des lentilles ou des lunettes. Et c’est tant mieux. Bon anniversary, ma chérie.
20 octobre 2023
17 novembre 2020
Une germe d'arbre généalogique
Cela fait plusieurs mois que je me suis engage sur le chemin qui mène a nos racines familiales. A l'époque j'avais essaye de consigner mes ambitions dans un article sur le concept de transmission. Depuis j'ai beaucoup avance puisqu'a date mon arbre généalogique reference plus de 4500 personnes. C'est beaucoup, mais il ne s'agit la que d'une petite fraction de ce qui reste a découvrir. Pour autant, je voulais partager mon experience, et capturer certaines reflexions faites lors de ces plongées dans le temps.
A quoi bon?
"L'Histoire est une série de mensonges sur lesquels on est d'accord" disait Napoleon Bonaparte... Cette citation s'applique tout autant a l'histoire, avec un petit h. Le travail généalogique repose sur la mise a disposition de sources documentaires permettant de tracer des liens et des faits pour des individus. Actes de naissance, mariages, deces mais aussi fiches matricules ou actes notariaux publics... Tous ces documents officiels, produits par les administrations civiles ou religieuses, permettent de remonter le temps, un feuillet poussiéreux apres l'autre.
Bien entendu avec la numérisation desdits documents il devient de plus en plus facile de verifier une date ou un lien familial - en tous cas sans avoir a se déplacer dans des archives ou des cimetières a l'autre bout du monde. On peut donc remercier les Mormons qui dans leur quête d'indexer et d'évangéliser le monde ont offert aux passionnés comme moi un outil de travail fort efficace. Cela étant, cela reste fastidieux, et ne donne que plus de credit a ceux qui m'ont precede et ont abattu un travail énorme.
Le second benefice d'internet est que le travail individuel peut etre collectivise. Ainsi certains publient leur arbre ce qui permet en identifiant des aïeux communs de connecter les informations entre elles, et donc de faire grandir un arbre plus rapidement...
Mais il y a bien entendu des limites, qui sont principalement l'intégrité de la source, comme toujours sur internet. Une erreur, volontaire ou accidentelle, peut ainsi etre multipliee a l'infini, jusqu'à s'imposer comme la vérité. Il est certes possible de verifier certaines informations a condition que les preuves documentaires existent. Or entre l'absence de documentation par illettrisme des classes populaires et les degradations et autres disparitions de documents, il y a un moment ou l'on bascule dans les hypothèses, les speculations ou les mythes. Se pose alors la question de pourquoi étoffer un arbre au dela du XVIIe siècle, avant quoi les documents sont rares, peu fiables ou tout simplement inexistants. Peut etre car on se reve tous des glorieux aieux?
Il est l'heure, mon Seigneur...
Rois, Ducs, Comtes, chevaliers... La noblesse etait la caste instruite en Europe, et il n'est donc pas étonnant que l'on trouve plus de documentation sur ces familles, leurs mariages, leurs descendances... que pour leurs serfs. Il y avait aussi l'enjeu économique des heritages et des droits qui a forcement encourage les écrits.
Or si la plupart d'entre nous descendons plus récemment de lignees populaires (en 2007 il ne subsistait que 3092 familles de la noblesse française selon Wikipedia), ladite noblesse a beaucoup évolué au cours des siècles, perdant de son emprise sur les pays, l'économie, les populations, leurs terres et leurs titres. Le modele féodal, les jeux d'alliance et de succession ont parfois conduit a ce qu'un noble voit ses titres, domaines et privileges se diluer au grès de mariages avec des représentants d'une petite noblesse locale voire de la bourgeoisie ou meme des membres de la société populaire.
Par ailleurs, si a chaque generation on multiplie par deux le nombre d'ancêtres et qu'il y a environ 45 generations jusqu'a l'année 800 (l'époque de Charlemagne) on devrait mathématiquement avoir un peu plus de 35 milliards d'ancêtres possibles. Or, les historiens s'accordent a chiffrer le nombre d'habitants en France a cette époque entre 8 et 15 millions. Cette difference s'explique par le concept d'implexe. Parmi nos ancêtres, il se peut que certaines branches se recroisent en amont, quand deux aieux se marient entre eux. L'implexe des ancêtres est ainsi la proportion entre les ancêtres théoriques et reels. Quelqu'un issu d'un mariage entre cousins germains perd ainsi un quart de ses ancêtres.
Des lors en absence d'étanchéité sociale et avec la probabilité des implexes, il est plus que possible, il est meme probable qu'une lignee populaire se mêle a celle d'une famille noble. C'est ainsi que l'on peut presque tous se proclamer, avec un degré de confiance assez élevé, comme des descendants de l'Empereur des Francs mentionne plus haut.
Quand un tel croisement se produit, les entousiastes comme moi peuvent alors poursuivre leur exploration a travers les siècles grace aux bases documentaires de la noblesse. Avec bien entendu les reserves sur la véracité et l'intégrité des sources susmentionnées.
Qu'a cela ne tienne, j'ai pu identifier dans les branches dauphinoises de notre arbre plusieurs connexions avec les castes chevaleresques de l'Hexagone. Alors il s'agit en premier lieu de la toute petite noblesse régionale mais en remontant a l'envers la dilution évoquée plus haut, on peut trouver une filiation avec des grandes familles comme les De Geneve, les Bourgogne, les Orleans, les Ducs de Normandie ou les Carolingiens... Et quand on arrive au niveau des têtes couronnees, on comprend alors que le jeu d'alliances se jouait a l'échelle internationale, avec les grandes familles qui se marient entre elles, multipliant les implexes pour agréger et protéger les zones d'influence. Ainsi, notre foyer ne serait donc pas le premier a s'installer sur le territoire de la Perfide Albion puisque l'une des branches remonte jusqu'a Alfred the Great (842-899). C'est passionnant et donne envie de revisiter ces cours d'histoire écoutés que d'une oreille a l'epoque.
Ces liens, ténus s'il en est, mettent certes des personnages historiques en lien avec nous, mais ce qui m'a personnellement le plus intrigue c'était de voir les points de rupture dans ces lignees. Qui est cette Anne Nicollet (1655-1731) qui, bien que ses grand-parents étaient nobles, s'est mariée avec ce "simple" fils de notaire a Lavaldens, petit village montagnard au fond de la vallée de la Matheysine?
Exode rural
La Matheysine justement... De par mon affinité personnelle avec cette region alpine au Sud-Est de Grenoble, mais aussi parce que quatre des huit branches issues de mon mariage s'y deploient, j'ai explore notre genealogie sur cette region avec un peu plus d’attention. Pour contexte, on parle d'une vallée qui en amont remonte jusqu'au village de La Morte, descend vers La Mure, converge avec le Valbonnais avant de deboucher sur le Trieve tout proche. C'est assez enclavé, certainement rural, et assurément montagnard.
Dans cette zone quasi autarcique les noms sont rapidement redondants. On trouve des Mistral, des Ruelle, des Clavel, des Freynet, des Mutte, des Moutin, des Poncet... à foison. Or au regard de la faible mobilité des gens des campagnes à l'époque, on ne peut que penser que ces homonymes sont tous liés par le sang. Et de effet, on trouve quelques implexes qui dénotent de forts liens de consanguinité. Mais le plus souvent ces liens familiaux sont éloignés de plusieurs generations (le clergé vaillant à cela puisque un mariage entre cousins germains nécessitait un accord papal) .
Cette constatation m'a conduit a repenser ces villages que j'ai traverse maintes fois lors de mes passages dans la region. Il n'y a de nos jours que quelques âmes qui y vivent. Or si les familles ne sont pas aussi inter-reliees qu'on aurait pu le penser, c'est qu'il y avait suffisamment de personnes a l'époque pour que les gens s'unissent sans se télescoper. Difficile de se projeter a l'aune des populations actuelles. En effet, quand je pense au village de La Morte aujourd'hui et que je fais l'abstraction des immeubles modernes et des chalets recents, il ne reste pas grand chose debout qui puisse laisser croire a un village de taille significative.
L'une des familles les plus renommees sur le village, et dans les hameaux peuplant le pan grenoblois de la montagne est celle des Mistral. Par exemple, le fils du maître-maçon Hippolyte Mistral, Paul, fut deputé-maire de Grenoble pendant 13 ans. Son propre fils, Paul, sera lui maire de La Morte et Sénateur... Chaque generation de Mistral est plutot large et donc les probabilités d'union sont elles aussi elevees, et pourtant aucun ne rencontrera notre lignée directe. Quelques cousins éloignés et le décès soudain du député-maire dans l'hotel de mes arrrières-grands-parents semblent être les seules connexions.
C'est donc que le village de La Morte était plus peuple qu'il ne l'est aujourd'hui. Et que le meme point s'applique a bon nombre de ces petits villages de montagne, comme des campagnes. L'exode rural vers les villages, puis les villes, et finalement les grandes agglomerations transpire indéniablement de cette exploration généalogique. On y voit la concentration des populations, puis les mouvements vers des villes plus grandes.
Le monde est petit, cousin.
Meme s'il y a eu des migrations vers les villes, et que les terroirs familiaux se sont petit a petit dépeuplés, je reste particulièrement surpris par la relative stabilité de nos ancêtres. Comme on le voit sur la carte ci-dessous, il y a en effet trois zones dans lesquelles nos aieux se sont concentres: le Finistère, le Berry et le Sud du Dauphine.
Alors certes les déplacements étaient plus laborieux, dangereux et peu encouragés, mais il semble que ce ne soit qu'avec la premiere guerre mondiale que l'on voit les premiers essaimages hors des regions originelles. Pour nos ancêtres, le monde etait petit, géographiquement, mais aussi culturellement et socialement.
En remontant les différentes branches, on trouve donc bien des implexes et quelques cas de consanguinités. Ce qui m'a conduit a rechercher un éventuel lien de cousinage avec Marie Anne. Apres tout, attendu qu'au niveau de nos grands parents respectifs, trois branches sont présentes aux alentours de La Mure et des pays environnants, il y avait une possibilité... qui s'est avérée vraie.
Marie-Anne et moi avons bien des aieux communs, mais uniquement a la onzième generation, soit au XVII siècle. Du mariage d'Anne Roux et Hugues Brun-Vallet vers 1625 découlent plusieurs familles qui pointeront ainsi vers la grand-mere maternelle de Marie-Anne, mais aussi mes deux grand-parents paternels qui avaient donc eux aussi des liens de parenté. Enfin, je vous rassure: un tel éloignement generationel est considéré comme un lien de parente nul. Comme on le disait plus haut, nous sommes tous cousins a un degré plus ou moins élevé.
Aujourd'hui chacun des seize arrière-arriere-grand-parents de Tom et Arthur ont ete documentes sur ce blog, voire quelques ancetres plus anciens. Dans les prochains mois, je vais m'atteler a remonter d'une generation, et consolider les informations relevees sur leurs arriere-grand-parents.
Si vous les avez rates, voici les liens vers les profils des ancetres de quatrieme generation dont les naissances s'etalent sur 39 ans, entre 1871 et 1910. Ils ont donc connus une voire deux guerres mondiales:
- Du cote de Marie-Anne:
- Michel Hemery (1872-1931) et Marie Louise Sizun (1876-1927)
- Mathurin Guyomar (1884-1920) et Marie Francoise Hourmant (1885-1931)
- Gaetano Pietro Picchiottino (1872-1949) & Maria Margarita Recrosio (1800-1964)
- Constantin Ruelle (1872-1939) & Lucie-Celestine Pichand (1871-<1917)
- Du cote de Cedric:
20 octobre 2020
Anniversaire
Il y’a de cela 13 ans nous sautions le pas. Nous étions déjà à Londres mais depuis la vie n’a fait que s’embellir. Un enfant à la fois. Une découverte à la fois. Un voyage à la fois. Une goute d’huile à la fois. Happy Anniversary to us.
20 octobre 2019
Le jour se lève
22 octobre 2017
Tu pousses le bouchon un petit peu loin...
Et quel bouchon! Celui des quarante ans sur terre de Marie-Anne, de nos vingt ans de vie commune, de nos dix ans de mariage.
Or comme, nous ne sommes pas les seuls dans ce parfait alignement de bouch... Je veux dire "d'etoiles", il fallait marquer cela d'une pierre blanche. Avec seize amis de Nancy, eux aussi celebrants et habitues aux escapades automnales, nous nous sommes envoles pour l'Ile Maurice. Une belle semaine a profiter des teintes de bleu, de vert, de jaune... mais aussi des rhums arranges, du soleil, des pailles-en-queue, de la rougaille, des rigolades, des promenades, des plongees et des virees.
En voici un petit resume en video (mot de passe: Maurice)
J'ai aussi mis en ligne quelques photos ici, mais pour le plaisir de tous, en voici quelques unes plus personnelles:
20 octobre 2017
Année après année
20 octobre 2015
Sur leur route
26 juillet 2015
Ils se sont dit YES!

Et pourtant, ce n'etait pas gagne...
De retour le matin meme d'une courte semaine a Orlando pour y recevoir quelques eloges professionnelles bien inattendues, je retrouvais Arthur, Tom et Marie-Anne vendredi a Londres pour nous rendre a l'aeroport. Vu l'heure tardive ce n'etait pas la peine d'opter pour un taxi car on etait en plein rush. Donc on saute dans le prem... non, le troisieme metro direction Heathrow. Une fois sur place, et le constat que toute l'Angletterre, si ce n'est le Royaume Uni, est actuellement en train de s'enregistrer au Terminal 5 d'Heathrow, on se rend compte que l'on est en train de faire la queue au mauvais endroit. Retour au metro, dans le sens inverse puis course dans les coursives de l'Underground, avec Tom dans sa poussette, Arthur en tenue de footballeur et leurs parents en tenue de mules chargees.
Une fois arrives, a bout de souffle et en nage, a la zone d'enregistrement, le stagiaire en poste parvient a enregistrer Marie-Anne, mais les trois passagers suivants se font bloquer car nous sommes desormais 38 minutes avant la cloture de la porte et non plus 40. Pas tres affute, le stagiaire panique. Nous aussi. D'autant qu'il est n'est pas tres doue. Apres une negociation, des larmes, il decide d'enregistrer nos bagages en esperant que l'on quitte son champs de vision, mais sans oublier de nous informer qu'il y a un risque qu'ils ne soient pas a l'arrivee. On se souvient alors de la presence laconique de "tenue correcte exigee" sur le carton d'invitation a la vue de notre hooligan et de ma tenue floridienne...
Quelques minutes plus tard, l'embarquement a commence, et on obtient enfin le droit de courir jusqu'a la porte... mais sans Tom! Le stagiaire s'etait plante de reference de passeport et avait deux Arthur a embarquer. Retour a l'enregistrement, en resortant de l'aeroport puisque les escalators sont unidirectionnels vu que personne n'a besoin de retourner a l'enregistrement normallement. Le stagiaire etant en pause ou ayant ete shoote par d'autres voyageurs moins conciliants, j'obtiens le sesame de Tom et repars avec lui toujours arnache dans sa poussette vers la securite qui, bien entendu, ne trouve pas drole que Marie-Anne ait planque ici et la trois petites bouteilles de desinfectant, six fioles de gouttes pour les yeux, du liquide pour faire des bulles, huit compotes et meme un biberon d'eau... Tout cela au cas ou on est le temps de sympathiser avec les douaniers.
On remet tout dans le sac en vrac, et je cours dans l'aerogare en entendant encore l'echo de la voix du stagiaire me disant lors de notre premier depart que l'on serait porte 12... bien entendue la plus eloignee de la securite.
Marie-Anne et Arthur ayant pris les devants, je sais que la porte est sur le point de se fermer mais que l'avion n'aura pas decolle sans nous... Et pourtant la salle d'attente devant la porte 12 est toute sombre, vide. Seuls du personnel au sol est la, m'ouvre la porte... "C'est l'avion pour Lyon? Ah mais vous avez le temps... il n'a pas encore atterri!". Abassourdi, fusillant du regard a travers les murs le stagiaire incapable, et de la voix mon epouse pour ne pas m'avoir averti de la situation et de l'absence d'urgence, je me repasse le film dans la tete, les courses folles dans les escaliers roulants avec un enfant en poussette, les bravades a la securite pour accelerer la procedure de validation... C'en est trop. J'ai besoin de me poser.
Avec un avion en retard de pres de quarante minutes, nous arrivons au dela de minuit a Lyon pour y recuperer tant bien que mal notre voiture de location, et nous diriger vers notre hotel. Arthur doit etre somnambule car il ne se souvient meme pas d'etre sorti de l'avion le lendemain.
Le reste c'est du bonheur. On oubliera bien vite ce mauvais depart, tout comme la decouverte de la region stephanoise (cette Roumanie a quatre heures de Paris), la sieste a meme le parquet pour me remettre du décalage horaire et calmer un Tom un peu perturbe ou le chant du cygne du restaurant puisqu'ils avaient depose le bilan deux jours avant... On retiendra seulement et surtout des amoureux qui echangent leurs voeux, le lunch champetre, les sourires des invites, les enfants qui s'amusent, la qualite du service et du diner d'un restaurant qui ferme pourtant ses portes mais assure en tout professionnalisme... Apres tout, le reste n'est que distraction et bruit de fond.
Tous nos vœux de bonheur aux nouveaux mariés.
13 novembre 2014
Arthur's secret
20 octobre 2014
Goutte à goutte
20 octobre 2013
Plic, ploc, plic, ploc...
25 août 2013
Ils se sont dit: "Oh yeah!"
Direction la Normandie pour un weekend attendu depuis longtemps. Meme si ce n'est pas Nashville ou Wembley, Arthur tout comme Marie-Anne, Stephanie et moi etions a fond pour ce weekend de célébrations entre amis. Tout comme les heros de la journee, et leur progeniture d'ailleurs, qui allait parader toute la journee avec un sourire de circonstance.
Apres avoir expedie les traditionnelles etapes civiles et religieuses (sans pour autant omettre un petit air des Beatles ici, une chanson de David Bowie la ou encore une larmoyante performance de Marie-Anne "tears for fears"), nous avons pris la direction de Quatremare ou un chapiteau attendait les invites.
Sous celui-ci la rock attitude allait prendre enfin sa pleine mesure: menus sur 33 tours, une scene qui sous peu secouee par un groupe live, des caissons de basse, des light shows... Bref de quoi faire danser les emotions d'une Marie-Anne boostee aux hormones.
Au cours de cette soiree, on a fait la fete. Une vraie. Avec beaucoup de boum-boums, de beats, de sourires, d'embrassades... Et malgré tout cela, a 3h30, Arthur était encore debout, a essayer de draguer la babysitter qui, elle, battait en retraite. Nous avons donc du le forcer a aller se coucher. Non sans nous faire traiter, dans ses mots de rockeur en herbe, de vieux croulants ou encore de fan de Johnny Hallyday!