29 août 2016
La Malaisie qu'on voit danser...
Pour compléter le menu de notre séjour culinaire, il était temps pour nous de nous rendre en bord de mer pour y ajouter d'autres fruits.
Nous avons donc pris les routes descendant des Cameron Highlands vers le Terrenganu, état de la côte Est dans lequel notre voyage se poursuit. Cet itinéraire routier mêle à la fois les petites routes surchargées et les grandes voies express désertées qui s'intersectent dans des carrefours en T à peine signalés. Il faut croire que les allocations de budget sont aléatoires… Sur le chemin c'est une vraie ménagerie : Attention aux vaches, aux buffles, aux singes, aux tapirs, aux nids de poule et autres dos d'âne, et même aux traversées d'éléphants (même si pour ces derniers on s'est contenté des panneaux signalétiques).
Il nous faudra tout de même pas loin de six heures pour atteindre notre destination : Penarik. Ça sonne presque Breton, mais c'est résolument malais. Après pas mal d'errances dans ses choix de restaurants invariablement fermés, Marie-Anne a cette fois eu le nez creux en trouvant le lieu de notre séjour pour les deux prochains jours. C'est un petit resort de 28 maisons traditionnelles malaisiennes rénovées et arrangées à la façon des palais d'antant. Ces bâtisses de bois gris, montées sur pilotis, sont entourées d'arbres de monoï dont les douces senteurs viennent bercer nos rêveries tropicales. La résidence se niche entre plage, cocotiers et mangrove au bout d'un petit chemin. On est loin des options urbaines et modernes dans lesquelles nous avons résidé jusqu'à présent. C'est aussi loin d'être plein, et le personnel est du coup au petit soin pour nous (enfin surtout pour Tom et Arthur dont les rires et faciès attirent les regards depuis notre arrivée dans le pays).
Entre la piscine et la plage, nous n'avons que l'embarras du choix d'où aller prendre nos premiers vrais coups de soleil. Et ca ne tarde pas, malgré les t-shirts en lycra et la crème solaire indice 50, nos deux Britishs arborent bientôt des zones écarlates dans des endroits surprenants, comme cette bande rouge de deux centimètres au niveau de la ceinture d'Arthur. Marie-Anne, qui d'habitude est une grande fan de la mode vanille-fraise, s'en sort plutôt bien… elle aurait presque même un petit halé. Presque. Quant à moi, le rouge du soir se mue doucement en marron, mais on va encore demander aux enfants de mesurer leurs étreintes au niveau du coup… Ca brûle encore un chouïa.
Ces deux jours de calme et farniente nous font du bien. Notez, il n'y a pas grand-chose d'autre à faire dans cette région mélangeant pêche et élevage. Cela donne tout de même des vues assez improbables où l'on se voit par exemple partager le front de mer ici avec des vaches, là avec des chèvres… Causasse et pittoresque, mais pas très différent de la Côte d'Azur vous me direz !
Après deux nuits sur place, nous reprenons la route pour le nord-est du pays. Kota Bahru, à la frontière thaïlandaise, est notre ultime destination dans notre voiture de location. Nous la rendrons dans deux jours avant d'embarquer pour les Iles Perhentians.
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