1 septembre 2016

Un petit coin de paradis


Nous venons enfin d'arriver sur les iles Perhentian, et celles ci tiennent toutes leurs promesses: c'est turquoise, transparent, paradisiaque, et peuple de poissons et autres tortues qui ne manqueront pas d'agrementer nos prochaines sorties en plongee. Mais d'ici là il fait se reacclimater au rythme local. Du coup: farniente pour tout le monde.
Bon, je rassure les mamans envieuses, le calme (apparent) n'a pas dure... Direction, du coup, les plages de sable blanc pour y piquer une tete, faire des chateau, nager avec la faune locale, faire un selfie ou deux... Bref profiter, et vous en faire (un petit peu) profiter.
Allez, on pense bien a vous qui assurez deja la rentree des classes. On vous embrasse bien fort!

31 août 2016

Patience

Désolé pour la mise à jour plus intermittente du blog… La connexion internet l'est elle aussi, intermittente. Mais ca vaut le coup d'attendre. Gardez, comme Arthur, les yeux fermés. On vous dira quand les rouvrir.

30 août 2016

La règle des Kota

Après deux jours de farniente, on reprend la route de la ville pour faire une dernière fois le plein de culture avant notre dernière étape sur les Iles Perhentians.

En voiture donc pour Kota Bahru où l'on rendra notre véhicule de location. On n'est pas très loin de la frontière thaïe et ça se ressent dans la cuisine, la religion, etc. On en profite donc pour montrer aux enfants les différentes positions de Bouddha : Couché de tout son long sur 40m, assis sur un lotus mais tout de même 35m de haut pour 18 de large… bref il est grand.

Cette visite grandiloquente était le point d'orgue d'une journée « culture » qui avait commencé dès le petit déjeuner par la découverte d'un mélange pain grillé perdu, recouvert d'un œuf au plat et de confiture de noix de coco… bref riche en calories serait presque un euphémisme. Elle s'est ensuivie de la visite des différents musées de la ville : Le palais sultanesque, le musée islamique, l'espace artisanal…

Du coup pour clore la journée nous nous sommes rendu au nord de la ville, sur le Sunset Boulevard local, mais alors très, très local ! Pas de rollers, ni de grosses voitures, mais des cerfs-volants pour les enfants et des baraques à friture. On ne se laisse pas prier pour faire honneur aux deux, Arthur faisant une nouvelle fois preuve de sa générosité en proposant d'acheter un cerf-volant et de le donner à un enfant au moment de partir. Adorable.

29 août 2016

La Malaisie qu'on voit danser...


Pour compléter le menu de notre séjour culinaire, il était temps pour nous de nous rendre en bord de mer pour y ajouter d'autres fruits.

Nous avons donc pris les routes descendant des Cameron Highlands vers le Terrenganu, état de la côte Est dans lequel notre voyage se poursuit. Cet itinéraire routier mêle à la fois les petites routes surchargées et les grandes voies express désertées qui s'intersectent dans des carrefours en T à peine signalés. Il faut croire que les allocations de budget sont aléatoires… Sur le chemin c'est une vraie ménagerie : Attention aux vaches, aux buffles, aux singes, aux tapirs, aux nids de poule et autres dos d'âne, et même aux traversées  d'éléphants (même si pour ces derniers on s'est contenté des panneaux signalétiques).

Il nous faudra tout de même pas loin de six heures pour atteindre notre destination : Penarik. Ça sonne presque Breton, mais c'est résolument malais. Après pas mal d'errances dans ses choix de restaurants invariablement fermés, Marie-Anne a cette fois eu le nez creux en trouvant le lieu de notre séjour pour les deux prochains jours. C'est un petit resort de 28 maisons traditionnelles malaisiennes rénovées et arrangées à la façon des palais d'antant. Ces bâtisses de bois gris, montées sur pilotis, sont entourées d'arbres de monoï dont les douces senteurs viennent bercer nos rêveries tropicales. La résidence se niche entre plage, cocotiers et mangrove au bout d'un petit chemin. On est loin des options urbaines et modernes dans lesquelles nous avons résidé jusqu'à présent. C'est aussi loin d'être plein, et le personnel est du coup au petit soin pour nous (enfin surtout pour Tom et Arthur dont les rires et faciès attirent les regards depuis notre arrivée dans le pays).


Entre la piscine et la plage, nous n'avons que l'embarras du choix d'où aller prendre nos premiers vrais coups de soleil. Et ca ne tarde pas, malgré les t-shirts en lycra et la crème solaire indice 50, nos deux Britishs arborent bientôt des zones écarlates dans des endroits surprenants, comme cette bande rouge de deux centimètres au niveau de la ceinture d'Arthur. Marie-Anne, qui d'habitude est une grande fan de la mode vanille-fraise, s'en sort plutôt bien… elle aurait presque même un petit halé. Presque. Quant à moi, le rouge du soir se mue doucement en marron, mais on va encore demander aux enfants de mesurer leurs étreintes au niveau du coup… Ca brûle encore un chouïa.

Ces deux jours de calme et farniente nous font du bien. Notez, il n'y a pas grand-chose d'autre à faire dans cette région mélangeant pêche et élevage. Cela donne tout de même des vues assez improbables où l'on se voit par exemple partager le front de mer ici avec des vaches, là avec des chèvres… Causasse et pittoresque, mais pas très différent de la Côte d'Azur vous me direz !

Après deux nuits sur place, nous reprenons la route pour le nord-est du pays. Kota Bahru, à la frontière thaïlandaise, est notre ultime destination dans notre voiture de location. Nous la rendrons dans deux jours avant d'embarquer pour les Iles Perhentians.

26 août 2016

Salamat Cameron


Dernier jour à Cameron Highlands et donc dernières opportunités d'aller batifoler dans les feuilles de thé, d'autant que la météo ne s'annonce pas très clémente. On cherche donc les petits coins sympas pour prendre quelques clichés souvenirs, mais aussi pour réviser la théorie de la relativité.


On nous avait bien prévenu que le code de la route dans cette region du monde était des plus... Disons directionnels. Il ne faut pas se formaliser aux nombre de voies peintes sur la chaussée, ni aux emplacements de parking. Tout cela reste soumis à l'interprétation des chauffeurs qui t'entourent. C'est donc avec cette non-rigueur routière que nous avons roulé jusqu'à présent.

La relativité à laquelle je faisais allusion est celle de l'étroitesse des routes. Dans mon récit d'hier je mentionnait les routes sinueuses et étroites de la montagne. Or ce matin nous avons décidé de pousser notre Nissan jusqu'au sommet local, en empruntant la route dans la continuité de celle empruntée la veille.

Mais au fur et à mesure que l'on progressait vers la Mossy Forest la qualité de la route s'effritait, la largeur de celle-ci réduisait, la presence de goudron se faisait aléatoire et celle de grille pour passer au dessus des travées d'évacuation des eaux de pluie encore plus rares. Bref cela tenait du miracle que l'on atteigne le sommet et que l'on redescende sans encombre ni rencontre impromptue avec un chauffeur de 4x4 sans peur mais avec quelques reproches... On y est parvenu. On a aussi pu apprécier une petite marche en altitude (2000m) en plein brouillard et au milieu d'arbres couverts de mousse. Ca ressemblait étrangement à La Morte, mais on a apprécié tout de même cette mini aventure avant de prendre la route pour la plage dès demain matin.

25 août 2016

Tea for two

Cameron Highlands a beau être le grenier du pays, c'est avant tout le fruitier de la Malaisie. Du coup au programme de la journée nous avions la visite d'exploitations de thé, de miel, de fraises... Bref un tutti fruiti touristique.


Lever tardif oblige, nous nous dirigeons directement vers la première plantation de thé pour y ingurgiter, tradition britannique oblige, une cup of tea accompagnée de scones et autres pâtisseries. De notre promontoire, on profite de la vue avec ses arbustes à perte de vue se lovant au flanc des collines, prenant la lumière comme mille émeraudes...

Mais lorsqu'il fallut descendre dans les coteaux, les perspectives furent moins bucoliques. La pluie des jours précédant notre arrivée aidant, la terre était des plus glissantes et propice à ne pas mettre Marie-Anne "en confiance" - elle qui s'était pourtant résolue à porter Tom sur son dos. Cela ne nous a toutefois pas empêché de humer à maintes reprises ces feuilles pourtant sans odeur afin d'en percer le mystère.

On enchaîne et prend la direction de la ferme aux abeilles, qui tient plus de la superette du kitsch avec ses gadgets à deux balles et dix ruches en contreplaqué bancales. Ce n'est pas très instructif, délabré et résolument mercantile, mais on en ressort tout de même avec nos échantillons de miel tout en ayant résisté à la tentation d'une peluche Maya le Bourdon Tueur de Pokémon et son fidèle chien robotique Superman (dans un soucis de ratisser large, les commerçants du coin prennent quelques libertés quant au respect des univers enfantins).



Nous prenons ensuite les petites routes sinueuses  pour nous rendre dans une exploitation fruticole de montagne. Marie-Anne n'est toujours pas décontractée mais j'ai du mal a identifier si cela est dû à la proximité des ravins ou au taux de théines dans son organisme. Il est 15h, et nous n'avons toujours pas déjeuner mais on ne va pas se passer d'une délicieuse salade de fraises, surtout si on la cueille soi-même... Parents comme enfants s'en donnent à coeur joie, tant dans la cueillette que dans la dégustation d'ailleurs.


Sur le chemin du retour, on croise la route d'une seconde exploitation de thé. On ne se fait pas prier pour faire un detour, d'autant que cette plantation de la marque Boh! avait déjà exporté quelques sachets dans notre cuisine (merci Sandrine). L'exploitation est beaucoup plus grande et résolument orientée vers l'éducation des visiteurs. Les cinq phases de la culture du thé sont ainsi très bien expliquées: Cueillette, effeuillage, macération, séchage, tri... Et mise en sachet. Et comme on pouvait s'y attendre: Pas question de partir sans une nouvelle tasse de thé...

Les enfants commencent à y prendre goût, dans sa version glacée comme chaude. D'ailleurs leur gamme gustative ne cesse de s'élargir au gré de ce séjour. Pour le repas du soir (car il y aura un repas ce soir) nous optons pour une spécialité chinoise: Le steamboat, plus connu dans l'Hexagone sous le nom de fondue chinoise.

Nous avons été particulièrement surpris par la volonté des enfants de goûter de nouvelles choses, parfois très exotiques: Tofu frit et vapeur, Fish balls, abalones, calamars et même des méduses! Après s'être converti au bouddhisme avant hier, Arthur s'est semble-t-il converti au jemangenimportequoïsme.
Allez, on remet tout ça dans le bon chemin: Direction le café de l'hôtel pour déguster un petite part de gâteau au chocolat de derrière les fagots... Sans oublier une tasse de thé!

24 août 2016

En route pour le garde-manger

En route pour Cameron Highland, les montagnes arborées au centre du pays qui servent aussi de grenier pour le pays et au-delà.

Quatre heures de route, dont une grosse de montée dans la montagne pour finalement atteindre un col où les fraisiers coexistent avec les plantations de thé, de rambuttans et (malheureusement) de durian!

Ce fruit est pour le moins « odoriférant », s’il n'en est pas moins succulent. Enfin aux dires de ceux qui ont osé le porter à la bouche car pour l'instant, si nous nous laissons tenter par la nourriture locale genre rotis, nasi goreng, dragon fruits, longans et autres satays, le durian n’a pas encore intégré notre régime alimentaire au-delà d'une lichette de glace au parfum de ce fruit. Se laissera-t-on tenter lors de ces trois jours dans le garde-manger de la Malaisie?

23 août 2016

Melaka de conscience

Deuxième jour à Melaka…

C'est l'occasion de faire un tour un peu plus approfondi de China Town, d'autant que comme on est en pleine journée les temples sont ouverts au public. Après le kitsch de la veille, on opte aujourd'hui pour le spirituel. Tant mieux d’ailleurs car Arthur s'est semble-t-il trouvé une passion pour le shintoïsme ou le taoïsme ou le bouddhisme… enfin on n'est pas certain du courant de pensées, mais il a tenu a prier dans deux de ces lieux sacrés.

La vieille ville recèle en tous cas de jolies monuments dès lors que l’on s'éloigne ne serait-ce que de quelques rues de l'artère commerciale. Quant à la rivière elle est l'hôte de sea lézards d'une taille suffisante pour refroidir Marie-Anne de monter dans les bateaux-mouches locaux... Il faut dire que l'on parle de facilement 1m50 de long pour ces reptiliens sans doute carnassiers, et au mieux insectivores. Toujours est il, pour quoi se mettre à porter de gueule?
Sinon on a toujours pas complètement remis nos horloges internes à l'heure… Après le départ poussif de la veille qui nous value quelques sueurs froides pour arriver chez le loueur de voitures dans les temps, nous avons pris le parti d'une grosse grasse matinée ce matin pour se caler. Mais du coup, en émergeant de notre hôtel à midi on a dû opter pour un brunch quand le restaurateur à regarder Marie-Anne en déclarant « No breakfast, lah ! ». Elle a quand même espéré un temps qu'il s'agisse d'une interrogation et non d'une affirmation, mais non… On a été renvoyé dans nos 22, ou plus exactement dans nos treize heures trente.

Allez, on a fait le tour de cette ville. Il est temps de retourner sur Kuala Lumpur pour récupérer le reste de nos bagages et prendre la route vers le nord du pays. Marrant de voir que les fistons ont leurs initiales sur tous les poids lourds du pays.

22 août 2016

Cap au (pôle) sud?

C'est parti pour la grande boucle malaysienne…

Après avoir (re)pris nos marques sur Kuala Lumpur, KL pour les intimes, nous avons pris notre voiture ce matin pour débuter notre tour du pays. Le loueur a été sympa en nous donnant une voiture de renommée internationale, voire aux consonances françaises (i.e. Une Nissan) plutôt qu'un véhicule plus local, plus exotique, aux charmes certains mais à la fiabilité tout aussi incertaine. En ce lundi matin… correction, en ce lundi midi (on ne se refait pas), nous prenons donc la route pour le sud de la capitale, direction Melaka.

A l'arrière les deux loustics ont décidé de chanter en boucle « wheels of the bus » et « we wish you a merry Christmas » inspirés on se demande par quelle idée ou souvenir. En tous cas, cela m'a donné une pensée émue et pleine de remords vis-à-vis de mes parents qui eux aussi on du subir le martyr sous les chansonnettes de mon frère et moi…



Deux heures plus tard on arrive dans cette ville dont le quartier chinois est enregistré au patrimoine de l'UNESCO. On se promène de ci, de là, découvrant un centre ville plutôt bien conservé, et aux influences coloniales certaines. Portugais, Hollandais, Anglais mais aussi Chinois et Indiens ont tous laissé une empreinte dans cette ville. Et comme le commerce la rapidement oubliée, cette ville a finalement été protégée. A notre plus grande joie.

Et puis tout à coup, ils arrivent. Basses à fond. Fluorescents à fond. Coups de pédales à fond… Les trishaws locaux ont décidé de ne pas passer inaperçu. Ces triporteurs chargent les touristes qui le veulent bien pour un petit tour, tout de kitsch vêtu, dans la vieille ville. Les Minions, Hello Kitty et autres personnages de Marvel ont tous leur tricycle, mais dans la continuité du karaoke des enfants, Marie-Anne et nos deux énergumènes aux yeux émerveillés se sont embarqués sur le vélo au thème le plus improbable par 36 degrés : Frozen et la reine des neiges ! Improbable, mais vrai…

21 août 2016

Drôle de nom d'oiseau

Pour clore notre weekend kualien (ce mot existe-t-il ???), nos hôtes nous accompagnent au parc ornithologique de la ville histoire de nous montrer que la grippe aviaire est un lointain souvenir. Cette volière géante nous permet de voir toute une kyrielle de volatiles aussi bigarrés les uns que les autres. Cigognes d'Asie, pélicans, perroquets, arras, et autres Coockatoos (qui nous rappelaient de bons souvenirs australiens) étaient au rendez-vous. Mais la palme est revenue au Hornbill qui a su se présenter dans toute sa splendeur alors que nous déjeunions ensemble dans le restaurant éponyme… certains savent faire leur entrée.