Ça commence par ceux qui, convaincus d'être bilingues, insultent presque le guichetier d'un bureau de change car il ne veut pas leur vendre de billets... de spectacle ! Pierrot, pas la peine de répéter 5 fois ta question, ce n'est pas ton accent mais un simple problème de traduction. C'est vrai quoi, "Bureau de change" pour un Frenchie, c'est pas évident à comprendre !
Ensuite, il y a ceux qui sont toujours en retard aux "Rendez-Vous" : encore merci à Reno pour ses 2h de retard qui nous ont "obligés" à opter pour un programme insolite, alternant pub, marche au pas de course, pub, plan pour trouver un resto acceptant 12 personnes, pub, bus, pub, métro, pub...
Après avoir succombé aux tentations de la ginger beer, Guiness, Tiger, Bombardier, et autres bières blanches, certains n'ont pas pu résister bien longtemps. Le 5ème pub de l'après-midi leur a permis de faire une pause... avant la représentation du soir.
Qui dit spectacle, dit Public... et quel public ! Des fans toujours prêts à vous suivre, partout : un coup à Paddington, ensuite à Regent's park, un petit tour à Marylebone, puis direction Hampstead, pour finir à Hammersmith. Ne cherchez pas la logique, j'ai juste essayé de les semer sans y arriver ! Jamais fatigués (les pubs aidant), ils remettent cela dès le lendemain pour la visite du parfait touriste de Londres en 3 jours, et ce, en une demi journée.
Notez le petit 30 clignotant qui trône au centre du diadème...
Ça promet pour l'enterrement de vie de jeune-fille.
Du haut de ses trente printemps et accompagnée de ses fidèles acolytes du pouf-power , Marie-Anne partit alors arpenter les rues de la capitale britannique. Son espoir? Découvrir le secret de la vigueur éternelle, celle qui permettra aux chairs de conserver leur tonus malgré les affres du temps. D'ici là, un petit coup de main (littéralement) fera l'affaire...
Après tout, elles n'ont plus aucun secret les unes pour les autres (pas même un Victoria's). D'ailleurs, les "Ah! Au fait tu savais que... mais bien sûr tu ne le répètes pas, hein?" fusent. Rien ne les arrête. Parfois, quelques intempéries venaient jouer les trouble-fêtes mais ce n'était que pour leur permettre de mieux rebondir sur les bienfaits du lisseur à cheveux Braun, qui inévitablement appelait l'éloge de l'épilateur Calor ou celle du kit de pédicure portatif du Dr. Trucmuche. Bref, un week-end filles auquel il ne manquait rien, si ce n'est un Homme!
Telles des chamans d'un autre temps, elles entonnèrent une litanie qui résonnent encore dans les tréfonds de la ville. D'ailleurs si vous tendez l'oreille vous entendrez sûrement un murmure venu d'outre-Manche qui fait quelque chose comme... GIMME, GIMME, GIMME a man after midnight!!!
Oui mais voilà, comme il n'était pas encore minuit, et bien Fernando, le mannequin à la tablette de chocolat et au corps huilé, ne pointa pas le bout de son nez. Au contraire, elles durent composer avec les deux mâles présents: David et Cédric fraichement sortis d'un pub enfumé après le match nul de l'Angleterre face à... (mais je m'égare)
Bref, rien de très brillant à se mettre sous la dent... Et du coup, c'est le drame, la prise de conscience. Mamma Mia, que vais-je devenir? Maintenant que j'ai trente ans et plus toutes mes dents... Alors pour la réconforter, elles lancèrent à l'unisson un SOS!
Et là, devant nos yeux ébaihis, arrivent d'outre-tombe trois icônes des années 80, vêtues de leur combinaison fluo à patte d'éléphant, et entonnent quelques refrains inspirés des contrées nordiques:
Comme quoi, il en faut peu pour que nos coeurs s'enflamment, à nous, la génération X. Une petite chanson, un week-end de repos, des amis, du chocolat, quelques points de part de marché sur le segment du petit electro-ménager en GMS... Trois fois rien, quoi.
Allez, Thank you for the music comme on dit, mais on n'a plus 30 ans... Il faut tirer le rideau et aller se coucher, la tête pleine de souvenirs nostalgiques de quand on était jeune, célibataire ou fiancée, et que les rêves de mariage mûrissaient dans les recoins de nos têtes pas encore grisonnantes... Bon anniversaire ma chérie (et bonne nuit Stéphanie)!
Quand la petite découvre la Grande, cela commence, selon la tradition bretonne, par "un peu" de contrebande. Plus besoin d'allumer des feux pour échouer les bateaux marchands sur les récifs, il suffit désormais de faire les yeux doux à la douanière pour faire passer la frontière à crêpes, noix de St Jacques, pâtés et autres chocolats de Briec.
A partir de là, comment est-ce que ce séjour ne pouvait pas tourner à l'orgie culinaire?
