Philosophie Marie-Anne-esque...

Pas de commentaire...

La Bretagne, ça vous gagne

Quand la petite découvre la Grande, cela commence, selon la tradition bretonne, par "un peu" de contrebande. Plus besoin d'allumer des feux pour échouer les bateaux marchands sur les récifs, il suffit désormais de faire les yeux doux à la douanière pour faire passer la frontière à crêpes, noix de St Jacques, pâtés et autres chocolats de Briec.

A partir de là, comment est-ce que ce séjour ne pouvait pas tourner à l'orgie culinaire?

Pour sauvegarder les apparences, il convenait de présenter le tout comme une immersion dans les us et coutumes locales. Et d'utiliser ce cher Charles D. comme le faire-valoir de tous les excès. Du coup, dès le premier jour, petit déjeuner léger.

Mais ce n'était que le commencement... Car c'était sans compter sur le lobby du riz qui avait décidé lui aussi de mettre son grain dans les événements. Du coup, un petit risotto, puis du basmati avec les noix de St Jacques susmentionnées sans oublier le Basmati du restaurant indien quelques repas plus tard. Bref un véritable régime à faire pâlir les plus asiatiques d'entre nous.

Alors pour faire passer, pas question de s'arrêter une seconde. On saute d'un métro à un bus, d'un musée à une galerie d'art moderne, d'un lieu touristique à Harrod's... Morceaux choisis:

Et c'est ainsi que le petit Charles est devenu un prince dans la cité royale... Reviens quand tu le souhaites avec ta grande tante, Lady Marie-Françoise, et ta petite cousine, Miss Gaëlle.

Oh my god...

...They did it!!! On est dans South Park.

Le retour de la Reine

Pour son anniversaire, Marcelline H. a reçu un très beau cadeau... Francis C. lui a offert un voyage dans le temps. Un retour à Londres où elle avait passé, il y a peu, un si mémorable séjour d'études.

En quelques jours, et malgré quelques pépins de santé qui ont bien tenté de la clouer au lit, Marcelline a pu revivre ses passions d'antan. Retour sur les traces du passé: croisière sur les canaux de Little Venice, un tour au marché de Camden, la City, un tour en black cab, le passage incontournable par Yo!Sushi, un bol de céréales qui va bien, et même quelques saucisses de volaille...

Mais tout cela sans pour autant négliger la nourriture spirituelle. Eh oui, une future prof et un fils d'instit', ça veut voir des choses intellectuelles aussi. Impossible de les tenir par le ventre (même si on a bien essayé). Nous avons ainsi pu découvrir une partie de l'oeuvre de Shakespeare avec une magnifique mise en scène de La Nuit des Rois. Ou encore cette visite commentée du Londres médiéval. Ou encore une visite de l'un de ces musées qui peuplent la ville...

Si vous vous interrogez sur l'intérêt d'une visite à Londres, vous n'avez qu'à demander à Marcelline de vous en faire une brève description. Passionnée comme elle l'est, impossible qu'elle ne vous donne pas le virus....

Mais bon, un anniversaire sans gâteau, c'est un peu comme la Tamise sans le London Eye, pas très excitant. Alors on s'est laissé tenté par la pâtisserie locale. Merci Smarties, Nestle, et autres kilo-calories... Enfin, il faut ce qu'il faut.

Bonne année à tous

Moteur... Action!

La vie est une pièce de théâtre selon W. Shakespeare... Et bien le réveillon 2006-2007 aura été un film.

Le train siffla trois fois mais sans succès. Fred K. et sa Sophie G., partis sur les traces d'Evita, restaient à quai, ou plutôt à l'aéroport. 52 heures de patience pour éviter le remake de Lost en plein océan... Même à Buenos Aires c'est long, mais cela vaut certainement le coup. C'est en tout cas ce qu'a cru bon le pilote de l'avion, car il y avait bien un pilote dans l'avion... Enfin, ce fut certainement un judicieux moyen de finir l'année sur le jour le plus long.

Pendant ce temps, deux billets attendaient patiemment leurs propriétaires dans le 17ème. Ils trouvèrent preneur en la personne d'Olivier N. Il aurait pu partager la bûche avec des amis de longue date, mais préféra changer ses plans pour tenter de jouer le patient anglais...


Eh bien lui en a pris, car avec Jérôme T. et Vanessa A. à nos côtés, le réveillon pouvait commencer. Dîner de fête, et pas de cons, avec ses King Prawns et autres veloutés de brocoli sur lit de saumon, avant que nous ne découvrions, devant nos yeux ébaillis, un Londres s'allumant de milles feux. On se serait cru à la conclusion de V comme Vendetta. La Tamise puis notre voisinage s'embrasaient.

Chez nous aussi la chaleur de la nuit se faisait sentir. Car si on était dimanche, c'est bien la fièvre du samedi soir qui allait nous saisir. Une fièvre du jeu qui soudain allait nous faire découvrir la couleur de l'argent. Pas de Tom Cruise ou de Robert Redford néanmoins, mais un casino royal peuplé de full aux as par les Reines (ce qui en Angleterre est des plus normal). Et cela jusqu'au bout de la nuit.

Réveil à l'aube. 14h du matin et le premier brunch de 2007. On se demande ce que l'on préfère de l'aile ou la cuisse. Quoi qu'il en soit, oui Marie-Anne, tu as de beaux oeufs!

Allez, bonne année à tous les cinéphiles.... Coupé!

Life is a cabaret, old chum.

"Wilkommen, bienvenue, welcome!
Fremde, étranger, stranger
Glücklich zu sehen, je suis enchanté
Happy to see you, bliebe, reste, stay.
Willkomen, bienvenue, welcome
Im Cabaret, au Cabaret, to Cabaret"







Un air de comédie musicale qui pourrait être notre hymne, mais qui allait surtout rythmer les quelques jours de Noël...

Alors que l'Eurostar de Pierre-Yves et Fred les conduisait jusqu'à leur lieu de villégiature, Guillaume, lui, découvrait la Premiership avec un match opposant Fulham FC à West Ham United. Hot dog englouti, sourire à la mascotte des cottagers, il est comme un poisson dans l'eau de la Tamise.

Le week-end est lancé. S'ensuit une succession de journées et de nuits, semble-t-il, éprouvantes pour les organismes...




Car ces quelques jours permettent à la petite famille de (re)découvrir la capitale britannique sous tous ses angles: ses rues animées, ses restaurants Wagamama et leur cuisine asiatique, ses transports en commun, ses monuments, ses échoppes Haagen Dasz, son Harrod's illuminé, ses décorations de Noël...

Sans compter que ce week-end était aussi celui de Noël avec son lot de cadeaux, de dinde et autre tajine. Vivement les lendemains qui chantent, et ceux qui jeûnent.

La samba brésilienne à Londres...

Juliana revenait à Londres pour rendre visite à la colonie brésilienne établie outre-Manche, et la voilà embarquée l'espace d'une soirée dans un repas de Noël où les univers se croisent, s'entre-choquent... La Tarentaise et La Mure croisent la vie estudiantine nancéienne; les stagiaires PSA en béquilles conduisent aux terrains de volley; PSA, encore, produit des mariages et des petits bébés; sans parler des impôts qui dans le Pas-de-Calais deviennent un échapatoire à la morosité ambiante... Bref, une petite soirée entre amis avec ses conversations à baton rompu, l'idéal pour rattrapper quelques années.

Humphrey Bô Gars

35 ans, et voilà que Vincent B. se découvre une âme de collégien. Il se met à fumer, va voir Iron Maiden en concert, vient en voyage scolaire à Londres pour tenter de rouler des galoches aux plus belles agences de communication du quartier. Cet habitué des terrasses de cafés Rive Gauche se laissera-t-il tenter par l'aventure outre-manche?

Les Saints Bernard et Michelle

Avec de tels visiteurs, on s'attendait forcément à "un temps de chien", mais pas de quoi en faire une montagne, enfin "un mont".

Du coup, nous n'avons pas été déçus et pour cause. Le temps passa du maussade au radieux, mais froid, en quelques heures. Et oui, ce sont les joies de Londres...

Sinon ces trois jours passés au pas de charge (ceux qui connaissent Michelle compatiront) nous auront permis de découvrir plus de lieux qu'en six mois de présence en Grande-Bretagne. Camden Market, le British Museum, les Docks, le London Bridge, Buckingham Palace, Westminster Abbey, Hampstead Heath, etc.

Un grand merci à Benoit et Cecilia qui nous auront fourni une pré-sélection des plus réussies.

Mais au-delà des visites touristiques, le voyage de ces deux espions sur les terres de la Perfide Albion était aussi prétexte aux interrogatoires tout aussi perfides quant au prochain mariage... Que chacun se rassure, c'est en cours, mais encore dans un bon moment. Donc pas de pression, de quiconque.

D'ailleurs, même un bon petit chocolat chaud par ces températures bien hivernales n'aura pas permis de délier les langues. A bon entendeur...