Etymologies

Avec mes recherches et lectures généalogiques, j'ai ete confronte aux evolutions des noms de famille au gré des alliances, des adoptions, mais aussi des alterations orthographiques a travers les ages. Puisque les noms de famille n'ont vraiment vu leur apparition en France qu'au XIIe siècle quand les seuls noms de bapteme ne suffisaient plus a distinguer les differents habitants, ceux-ci étaient originellement descriptifs des attributs de ladite personne - leur terre d'origine, leur lieu de residence, leur metier : Jean Gros, Pierre Dupont, Marguerite Charbonnier, Lucie Lavigne... 

Se plonger dans l'étymologie des noms de famille c'est donc aussi comprendre un peu plus qui l'on est. C'est l'objet de cet article.

• Chambaz, ou Chamba, Chambas
• Nom savoyard surtout porté dans l'Isère, il bénéficie de deux origines possibles : celui qui a de longues jambes ou un lieu où l'on travaillait le chanvre. Dans notre histoire familiale, la principale orthographe fait longtemps omission du z, et ce n'est qu'au milieu du XIXe siècle que l'orthographe change dans les registres. Les enluminures des écritures manuscrites a la fin du nom ont progressivement évolué pour s'enrouler en un s ou un z selon les relecteurs paroissiaux ou civils qui reportaient d'un acte a l'autre les informations "officielles" des individus concernes. Cette mutation a pu donc etre visuelle et/ou le fait d'un clerc originaire de Savoie qui aurait interprete la prononciation locale selon une orthographe savoyarde. Attendu du faible lettrisme parmi la population il convient en effet de s'interroger sur la prononciation du nom - une question que l'on me pose si souvent. Selon toutes vraisemblances, les individus de la lignee prononcaient Chamba, sans consonante finale, ce qui serait concordant avec les hypothèses sur l'evolution de l'orthographe. 

Exemple d'extrait de registre: ici Louis Chamba, ou la 

plume s'envole en fin de nom

Autre écriture manuscrite de 1803 ou le a final commence a s'offrir des licences creatives 

lors de cette signature de témoin, Jean Chamba

1819, Pierre Mathieu Chamba... est-ce un s? Un z? Un jet de plume?

Résolument un Z pour le mariage de cet aïeul Jean Baptiste Francois Chambaz (1823->1901) 

lors de son mariage avec Elizabeth Drevot en 1869. Il s'agit de mon arrière, arrière, arrière-grand-pere.

• Quant au sens du patronyme, je n'ai pas encore pu identifier son origine, mais je remonte patiemment le fil de l'histoire du Sappey, hameau de la commune de Saint Barthélémy de Sechilienne, afin d'identifier le premier nomme. Mon hypothèse actuelle me pointe plutôt vers le chanvre car nombres des homonymes de ce village étaient soit tisserands soit cultivateurs. A suivre. 
• Delage
• En patois limousin, une "age" est une haie. On trouve beaucoup de lieux-dits portant le nom de "âge", notamment "l'Âge Barrière" à Saint Ouën sur Gartempe (Haute Vienne), le "Puy de l'Âge" à Celon (Indre), "l'Âge Quatre Maut" à Crozant (Creuse), "l'Âge Pourret" à Bazelat (Creuse) ou "le barrage de l'Âge" sur la Creuse, à La Celle Dunoise, pour ne citer que ceux-là. Un "Delage" est donc une personne qui habite près d'une haie, soit près "de la age" qui donne "Delaage". La suppression d'un "a" à fait ajouter l'accent circonflexe a Delâge puis celui-ci a disparu au fil du temps.
• Freynet
• Variation regionale de frênet, derive de frêne, evoquant un arbre caracteristique de la propriété ou reside la personne. Ce nom se concentre fortement sur le plateau matheysin, La Mure et le Trieve attenant.
• Hemery
• Nom d'origine germanique qui est une evolution d'Haimric, de haim = maison et ric = puissant. On trouve surtout ce patronyme en Normandie et en Bretagne, sans doute un heritage des invasions vikings du IXe siècle. Ce nom existe aussi sous d'autres variantes plus rares comme Hemeury (portée notamment dans les Côtes-d'Armor et dans l'Oise), Imiry (dans le Finistère ou Pont-Imiry est le nom d'un hameau de la commune de Plougoulm) ou encore Auxemery (dans la Haute-Vienne, le nom s'écrit aussi Auzemeri, Auzemerie, Auzemery. Il semble désigner le domaine ou la ferme appartenant aux Emery). Au gre des siècles on voit le nom se propager dans le reste du pays, soit sous l'influence des Bretons ou d'autres Germains venant s'installer dans d'autres regions.
• Garcin
• Fréquent dans les Alpes de Haute-Provence et les Hautes Aloes, Garcin est un diminutif de gars. Mais attention, ce n'est qu'à partir du XVIe siècle que le nom prend peu à peu son sens actuel. Au moyen âge, il désignait en principe un valet.
• Guyomar,  ou Guyomar'ch
• Plus courant sous la forme Guyomarch, c'est un nom de famille breton fortement représenté dans le Finistere. Il existe sous maintes variantes : Guyomar, Guyomard, Guyomart, Guiomar, Guiomard, Guiomart. C'est un nom breton ancien qui signifie mot à mot "digne d'un bon cheval" (uuiu = digne, ho = bon, march = cheval), et témoigne sans doute de la valeur du guerrier qui fut ainsi nomme.
• Picchiottino
• En Italien et plus précisément dans le dialect sicilien, un Picciotto se réfère a un jeune homme, un garçon. C'est un terme qui a pris une teneur quelque peu péjorative pour décrire une bande de jeunes se donnant a des activités douteuses, notamment apres qu'en 1860, ces jeunes siciliens se soient constitués en bandes armées rejoignant les Mille de Garibaldi. Le fief des Picchiottino étant beaucoup plus au nord on peut supposer une affiliation au sense premier, meme si on l'a vu au gre des profiles qu'il y a du sang chaud dans cette branche.
• Ruelle
• Celui qui habite une maison donnant sur la ruelle (cf. Delarue), ou est originaire d'une localité appelée la Ruelle, typiquement un petit village allongé le long d'une rue, d'une route. Ce nom existe aussi dans les Côtes-d'Armor sous l'orthographe Ruello avec deux origines possibles : soit un toponyme (deux hameaux de ce département s'appellent Ruello), qui pourrait correspondre au français ruelle, soit le diminutif d'un ancien nom de personne breton, Rioual (ri = roi + uual = valeureux). Autres variantes : Ruellot, Ruellou, Ruelloux, Druelle (Fréquent dans le Nord-Pas-de-Calais et la Picardie), Deruelle, Deruelles, Delaruelle, Deleruelle... 

Bleus ou blues

 En 2013, Arthur avait eu le plaisir de découvrir Stamford Bridge... 8 ans plus tard c'est au tour de Tom d'aller encourager Chelsea dans son antre. 

Comme son frère est en colonie, nous avons essaye de lui faire quelques surprises cette semaine, et fort est de constater que cela en fut une, lui qui croyait aller a son entrainement de foot... Pas besoin de chausser les crampons, mais juste le plaisir d'être assis a quelques rangees de la pelouse et de pouvoir voir de pres non seulement les joueurs internationaux de Chelsea et Tottenham comme N'Golo Kante, Ali Dele, Song, Timo Werner, Moussa Sissoko, Serge Aurier... mais aussi la Coupe de la Ligue des Champions glanée par les Blues lors de la saison passée. 

Pour l'histoire, le match amical s'est fini par un match nul 2-2, et Tom etait ravi... Par contre on commence a avoir du mal a choisir une équipe a supporter. Entre Fulham, Brentford, Arsenal, QPR, Chelsea... notre famille semble avant tout etre une grande supportrice du foot en general. Surpris?

Les jolies colonies de vacances

Il avait à peine quelques semaines quand il a pris l’avion pour la première fois. Il avait tout juste 6 ans quand il avait pris l’avion seul.  Et maintenant il part en vacances seul du haut de ses onze ans. Alors il ne va pas loin ni pour longtemps mais Arthur part ce jour pour une colonie culinaire dans la campagne britannique. À lui les grands espaces et les petits plats.

Son frère n’a qu’une hâte: en faire de même au plus tôt. Cela étant il profite bien de son séjour à Londres puisqu’il résonnera avec foot, activités sportives et animations, échanges de lit, et dégustations en tous genre. Et on commence demain avec un Yes Day. Vous ne savez pas ce que c’est? Facile la seule réponse à toutes les demandes est “yes”. Ça promet. 

Au revoir

 

Déjà… il est temps pour Ronan de reprendre la route de la France. Ca aura été une année encore plus spéciale que prévue pour lui comme pour nous tous, mais il semble qu’il ait été comblé. Il se paraît en effet qu’il reprenne ses études en U.K. l’année prochaine. Belle ambition pour quelqu’un qui a son arrivée ne pensait pas pouvoir tenir une conversation. Belle ambition et belle preuve de détermination tant il a investi et travaillé pour cela. Bravo et bonne route. 

Weekend a Hardwick

Cela est devenu une tradition lors des trois dernières années... A la fin des classes, on part camper avec des familles de l'école sur les bords de la Tamise sur la propriété d'un Lord Hippie propriétaire du domaine de Hardwick. Mais cette année etait spéciale puisqu'elle marquait la dernière fois que certains des élèves de year 6 seraient ensemble puisqu'a la rentrée certains vont opter pour divers établissements. Or comme les celebrations de l'école ont ete avortées pour cause de COVID, cette escapade campagnarde est venue a point nomme.

On a donc sorti la tente, les maillots de bains, et hop... dans les herbes et la Tamise qui a cet endroit - je vous rassure - est propre et non polluée car très en amont de Londres.

Comme attraction cette année, nous avons bien bombarde les collines avoisinantes avec des pommes de terre fourrées aux petards, mais surtout nous avons pagaye. Seul ou en famille, en canoe ou en kayak, la famille s'est jointe a la flottille du camp pour remonter la rivière et ses écluses jusqu'a la ville en amont. Ce n'est sans doute pas tous les jours que les riverains voient débarquer une trentaines de rameurs pour visiter leur zoo local.

Mais ce weekend c'est surtout l'occasion de faire un break au grand air. De camper a meme le sol. De faire un feu de camp et d'y faire griller des marshmallows. De refaire le monde avec ses copains. De rencontrer des nouveaux parents... Bref de se faire des souvenirs.

Mais oui, mais oui… l’école est finie

Ce jeudi, c’est le dernier jour d’école. C’est la fin de l’année scolaire mais pour Arthur c’est surtout la fin d’une ère puisque la rentrée prochaine se fera dans un autre établissement. 

Alors pour ce dernier jour de classe le programme se veut festif. On récupère un sweat-shirt avec les noms des enfants qui quittent l’école ; on paraphe la chemise d’uniforme de ses copains ; on met la main sur le yearbook qui retrace les sept années passées dans ces murs ; on fait une bataille d’eau ; on dit au revoir aux profs, et à la directrice, et à son bureau dans lequel on ne sera plus convoqué… Bref on tourne la dernière page du manuel de primary et on commence à lorgner sur la secondary qui l’attend en septembre. 

Et quant à Tom, il va pouvoir renforcer un peu plus son indépendance. 

Tous deux ont ramené de l’école des bulletins scolaires élogieux, soulignant leur côté travailleur, leur soutien envers les autres, leurs efforts et leurs résultats excellents. Bref cette année, si elle a été encore une fois très spéciale, se termine sur une bonne note. Que dis je? Une symphonie! On n’oubliera pas ses confinements successifs, ses quarantaines prévues ou forcées, les moments passés à étudier à la maison ou à travailler depuis le salon… Mais on gardera en mémoire aussi et surtout les bons moments passés ensemble. 

Allez, on lache les fauves. Ils se sont bien tenus toute l’année alors il vont pouvoir être un peu plus naughty ces prochaines semaines… des lors qu’ils ne se font pas prendre! Bonnes vacances.

Scholar of the (last) week

Arthur est rentre hier de l’école fier d’avoir reçu une nouvelle reconnaissance pour son travail et son soutien aux autres élèves. Il était un peu moins heureux lorsqu’il a dû rentrer à la maison aujourd’hui après avoir été informé d’un cas contact au sein de son groupe de classes. Il se retrouve du coup en quarantaine préventive pour dix jours… et donc son retour sur les bancs de son école est quelque peu compromis, car à la rentrée il sera dans un autre établissement. Cela aura été jusqu’à la fin une année pas comme les autres, mais comme le dit sa maîtresse, on est fier du jeune homme qu’il devient. 

SuperPapa

Dans la série des super-héros… il fallait bien un super papa, qui était super content d’être super surpris. Merci à mes fidèles sidekicks d’avoir organisé cela. Bisous à tous les autres papas ou que soit votre base secrète. 

Ca passe ou ca casse...

Arthur est un gardien de but pleinement focalise sur son role. Pour lui, les balles ne doivent pas passer. Le penalty? Arrete. La reprise de volley de l'attaquant? Arretee... Mais apres, en route pour l'hopital pour verifier la gravite de ce qui semblait etre une fracture suite a son dernier plongeon. 

Le verdict est finallement moins severe. S'il a bien une fracture, elle est dite "en motte de beurre", ce qui veut dire pas de bris de l'os mais une sorte de tres forte compression de celui-ci. Du coup, on evite le platre qui gratte tout l'ete et Arthur ne doit porter une attelle que pendant les trois prochaines semaines. Un moindre mal.

La vie reprend des couleurs

Voila la vie que l'on aime... une ville que l'on aime aussi. 

Le déconfinement nous a permis ces derniers temps de reprendre nos escapades. D'abord dans la ville avec des longues marches autour des attractions de la ville, mais aussi dans les musées - histoire de voir comment Turner et Rodin se portaient. Cela nous a permis de nous remettre en jambes, car il nous est arrive de parcourir plus de 20 kilomètres dans la meme journée, sans sourciller... mais en battant quelques fois des paupières.

On en a aussi profite pour retrouver le chemin des restaurants, Marie-Anne ne perdant pas ses bonnes habitudes nous avons fete pour la 48eme fois nos vingt ans de mariage, ou ses 35 ans, ou les 15 ans d'un truc sans doute important... En tous cas, un truc qu'elle a communique au chef, histoire de se voir presente un joli mot en chocolat.

Par contre, le coup de l'anniversaire ca ne marche pas a tous les coups... Elle a bien essaye de se faire signer sa pizza lors d'un passage chez Nico et Natalie, mais sans succès. Il faut dire qu'avec un four maison, les pizza faites main ne font pas long feu, et s'il y avait un mot écrit a la sauce tomate,  Tom ne nous a pas laisse le temps de le lire:

Bref, on est bien a nouveau a Londres. L'été pointe enfin son nez, et comme nous avions un weekend prolonge, on a loue une voiture pour qu'entre deux matchs de foot, on puisse aller visiter les Chilterns, cette region campagnarde a l'Ouest de Londres. Vallons, collines,  forets et villages pittoresques de briques et de tuiles, ballades entre deux troupeaux de moutons, cabanes dans les bois... Quel dépaysement a moins d'une heure de la capitale. Et quand on partage cela entre amis, cela n'a pas de prix!

Et pourtant, meme ces bons moments ont une fin. Et il nous faut retourner a la réalité... Fort heureusement cette réalité est de plus en plus sympa. La routine londonienne reprend des couleurs, au gré des couchers de soleils, des ateliers créatifs, des entrainements de foot mais aussi des moments privilégiés avec les enfants. Bref, elle est belle la vie.