La vie est une pièce de théâtre selon W. Shakespeare... Et bien le réveillon 2006-2007 aura été un film.
Le train siffla trois fois mais sans succès. Fred K. et sa Sophie G., partis sur les traces d'
Evita, restaient à quai, ou plutôt à l'aéroport. 52 heures de patience pour éviter le remake de
Lost en plein océan... Même à Buenos Aires c'est long, mais cela vaut certainement le coup. C'est en tout cas ce qu'a cru bon le pilote de l'avion, car il y avait bien
un pilote dans l'avion... Enfin, ce fut certainement un judicieux moyen de finir l'année sur
le jour le plus long.
Pendant ce temps, deux billets attendaient patiemment leurs propriétaires dans le 17ème. Ils trouvèrent preneur en la personne d'Olivier N. Il aurait pu partager
la bûche avec des amis de longue date, mais préféra changer ses plans pour tenter de jouer le
patient anglais...
Eh bien lui en a pris, car avec Jérôme T. et Vanessa A. à nos côtés, le réveillon pouvait commencer.
Dîner de fête, et pas
de cons, avec ses King Prawns et autres veloutés de brocoli sur lit de saumon, avant que nous ne découvrions, devant nos yeux ébaillis, un Londres s'allumant de milles feux. On se serait cru à la conclusion de
V comme Vendetta.
La Tamise puis notre voisinage s'embrasaient.
Chez nous aussi
la chaleur de la nuit se faisait sentir. Car si on était dimanche, c'est bien
la fièvre du samedi soir qui allait nous saisir. Une fièvre du jeu qui soudain allait nous faire découvrir
la couleur de l'argent. Pas de Tom Cruise ou de Robert Redford néanmoins, mais un
casino royal peuplé de full aux as par les Reines (ce qui en Angleterre est des plus normal). Et cela jusqu'
au bout de la nuit.

Réveil à l'aube. 14h du matin et le premier brunch de 2007. On se demande ce que l'on préfère de
l'aile ou la cuisse. Quoi qu'il en soit, oui Marie-Anne, tu as de beaux oeufs!

Allez, bonne année à tous les cinéphiles.... Coupé!