Ce weekend prolonge, nous l'avons passe aux Pays-bas, a Amsterdam plus spécifiquement. Une destination dépaysante, et pourtant tout a cote de chez nous... Les gars n'avaient pas encore visite ce pays, et l'occasion de ce debut de vacances etait trop belle. Et on y retournera sans doute...
Nous nous sommes donc rendus dans cette Venise du Nord, ou les canaux vous déposent au pied d'entrepôts ou de musées selon l'envie du moment. Une averse, et nous voici a l'abri dans le Rijksmuseum, afin d'y contempler Rembrandt, Vermeer, Van Gogh et leurs copains... Il y a meme entre quelques toiles de maitres un avion de la premiere guerre mondiale qui nous a permis de toucher du doigt, presque littéralement, la fragilité des appareils faits de bois et de toiles qu'ont utilise nos aïeux...
Le beau temps a peu près revenu, on part faire un tour a vélo, et on découvre les ponts et canaux bordes d'arbres et de maisons pluri-centenaires. On les parcourt aussi a pied tout au long de ce weekend. Dédales de rues pavées, de facades biscornues et courbées par le temps ou des fondations douteuses... Il y a un air de province, mais aussi de ville cosmopolite qui rend plaisant de se perdre dans ces ruelles.
Meme quand au detour d'un croisement, on se retrouve par hasard dans une ruelle aux lanternes rouges. Ses demoiselles d'Amsterdam montrent un peu trop les dessous de la ville a nos deux ados au regard hagard, partages entre le choc de la chair et la satisfaction d'avoir vu aussi ce cote sulfureux de la ville... "Sulfureux" n'est bien sur pas une reference olfactive. Dans cet autre registre, on en a aussi pris plein les narines, tant les effluves d'herbes en tout genre flottent dans l'air.
Un saut dans le ferry pour rejoindre la friche artistique du Noord, et on peut y découvrir le Straat Museum, et sa collection heteroclite mais impressionnante d'artistes graffiti du monde entier. Les toiles exposées sont d'une rare richesse, et donnent un solide aperçu de la diversité de cet art venu de la rue. Desormais, on est loin des tags apposes sur les flanc des rames de metro, mais cela ressemble plus a une veritable galerie d'artistes, aux styles différents. Ici: réaliste, engage, illustratif... La, abstrait, calligraphique ou multicolore. Il y en a pour tous les gouts.
Mais ces trois jours sont passes comme une tulipe fane... Trop vite. Il est temps de reprendre le chemin pour Londres car Arthur y a une grande échéance mercredi. Avant de vous conter cette aventure urbaine, je vous laisse avec quelques clichés captures ici et la dans ce port d'Amsterdam ou les marins, il y a un temps, chantaient...
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