Un printemps estival

Comme tous les quatre ans, soit les annees de coupe du monde, on est en droit d'esperer un superbe ete. Chaud. Ensoleile. Et cette annee ne deroge pour l'instant pas a la regle. Apres notre escapade a Richmond debut Mai, nous avons recidive tout le weekend.

Samedi, apres un passage rafraichissant a la piscine, durant lequel Arthur a demontre tous ses progress de triton  (il nage desormais une demie piscine sans support), nous avons rejoint nos amis britanniques pour un pique-nique a Chiswick House. La tribu, qui s'est elargie avec l'arrivee de Tom en fevrier dernier, grandit aussi a vu d'œil. Ces bebes que nous cajolions ensemble il n'y a pas si longtemps, vont désormais commencer l'ecole en septembre. De quoi donner aux parents quelques sueurs froides quand il s'agit de s'accommoder aux emplois du temps tres légers de l'education nationale locale.

Tom a fait le tour de bras en bras, retapissant jupes, chemisettes et autres plaids dans un souci tout a fait louable de vouloir partager avec tous les bienfaits nutritionnels de ses repas lactes. Quant a Arthur, nous lui avons fait essayer de taper dans une balle avec une raquette. Il avait deja eu quelques initiations reussies a la creche, mais il semble que la perspective de Rolland Garros et de Wimbledon ait fini de le convaincre. Les cours de tennis remplaceront ceux de la piscine pendant la cloture estivale. C'est tata Fred qui va etre contente. Mon corps aussi vu que j'ai decide de suivre le mouvement, literallement, et d'utiliser cette raquette que j'avais achetee a mon arrivee a Londres en 2006 et qui est restee jusqu'à present sous emballage.

Le dimanche, on remet ca. Il ne faut pas se laisser abattre, surtout avec ce soleil. Comme le temps restait radieux, nous avons enchaine football puis pique-nique, avec un arret force dans un parc intermediaire pour permettre a Tom de changer intégralement sa tenue. Non pas qu'il soit coquet, mais certains penseront que, comme ca maman, regarder du foot ca l'emmer... Tom sera sans doute rugbyman, ou boxeur si l'on se fie a ses crochets du droit qui sont deja redoutables.

Cote destination, on innove encore, avec cette fois une viree du cote de Gunnersburry Park, dans l'Ouest. Il s'agit la d'un parc au cote duquel on est passe plein de fois en voiture ou survole en avion, mais ou nous n'avions jamais mis les pieds. Bref, notre registre s'elargit, et ce ne sont pas nos futurs visiteurs qui s'en plaindront...

Verdict du weekend: beaucoup de soleil emmagasine, quelques marques de bronzage, beaucoup de bon air inspire, et de stress expire... Bref. Un excellent weekend farniente dans la capitale, et on en redemande.