Les journees racourcissent a vue d'oeil et meme si le temps ne s'est pas completement degrade, il est pas facile de garder un sourire au coin des levres avec la grisaille environnante... Les vacances de Noel sont encore loin. La neige n'est encore qu'un souvenir et pas encore un espoir. Du coup j'en viens a regarder les sites de ski pour avoir une petite dose de flocons qui me fera, je l'espere, tenir jusqu'a une cure de deux semaines fin decembre.
Heureusement, nous avons quelques rayons de soleil pour nous mettre du beaume au coeur. Je parle au sens propre comme au figure. Ainsi nous avions ce weekend la visite de Fanny et Benoit, qui etaient passes outre-Manche pour celebrer a retardement les 25 ans de ce dernier. Notre appartement a donc servi de pied a terre pour quelques virees nocturnes dans les rues de la capitale au cours desquelles Benoit aura cordialement echange sa chemise pour un corsage avec une autochtone ou encore decouvert les aphres des soirees de la diaspora grecque. Enfin que Marie-Helene se rassure, il n'y toujours pas de mariage a la grecque de prevu... Et le sunday roast semble etre un bon remede aux lendemains qui dechantent!
Sinon, samedi aura eleve un peu plus la barre des anniversaires. On nous avait prevenu qu'il y avait une surrenchere dans les societes anglo-saxones pour ce qui est de celebrer les petites tetes blondes. Magiciens, chateaux gonflables, clown... Peu de limite. Eh bien, la petite Zoe de la creche avait gentiment retourne l'invitation d'Arthur mais pas pour une peche a la ligne improvisee avec deux bouts de ficelle et des megablocks en guise de poisson cette fois. Non, c'etait rendez-vous au theatre pour y assister, entre un dejeuner et le gateau, a un conte africain raconte en musique et avec des marionnettes - sans oublier bien sur les petits cadeaux pour les invites et une session de loisirs creatifs. Bref, on a un an pour soit demenager et remettre les compteur a zero, soit pour trouver une nouvelle idee qui dechire. A bon entendeur, soleil!
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