28 décembre 2010

Noel 2010 : la famille debarque en Normandie

Retour arriere sur 8 jours dont nous nous souviendrons longtemps...



Planifiee fin aout lors de l'anniversaire de Pierrot par Fred, PY, Reno et moi, l' "Operation Paquerette" s'est en effet parfaitement deroulee. La mission etait simple, mais encore fallait-il casser le code qui en protegeait l'intitule. Heureusement, forte de ses lectures nocturnes, Nicole a developpe des talents d'agent secret et a pu decrypter avec succes les divers missives recues lors de son anniversaire en novembre dernier :

Ca te dirait de passer Noel avec toute la famille dans un gite en Normandie



Le briefing etait clair. D'ailleurs, la mission fut acceptee avant meme que le message ne s'autodetruise. Les carottes etaient cuites, Raymond n'avait plus de boutons, Germaine avait un tablier blanc, je repete, un tablier blanc... Et les Francais parlaient aux Francais, cela va de soi.

Cap sur la Normandie !

Pour arriver a bon port, il nous aura fallu moins de courage mais (presque) autant de perseverance que les Americains en 44. Nous avons vaincu la neige, le verglas, les routes chargees, les aeroports fermes et le traffic feroviaire ralenti... Enfin, "We did it!", c'est tout ce qui compte. Jamais un Noel avec toute la famille n'aura ete autant apprecie :-)

Une fois debarquees, les forces en presence n'ont pas chaume. Et bientot tous les objectifs de cette mission si speciale avaient ete atteints :

- Culturels : evidemment, vu la region chargee d'histoire. A nous les plages (Omaha Beach, Grandcamp Maisy), les cimetieres, les decors pittoresques de la Normandie, etc. Nous en avons d'autant plus profite que le froid et le vent avaient fait fuir les habituels touristes. Un calme permettant de se recueillir sur l'exploit et les conditions des troupes il y a plus de 60 ans...



- Gastronomiques : nous avons aussi fait honneur aux produits locaux en degustant plus de 200 huitres (a 5 !), accompagnees de bon vin et de champagne, en mangeant 64 oeufs et plus d'1,5 kg de beurre... Pas etonnant en logeant a 5 minutes du village d'Isigny-sur-mer (beurre et creme AOC d'Isigny Ste Mere).

Et c'est Fred qui va pouvoir profiter de ce bapteme du feu... A defaut d'etre le plus gourmand, Pierrot en aura surtout profite pour prendre quelques cours de cuisine. Le bidasse "Chouchou Bidou" est a vite pris du galon, et desormais repond dans le maquis au pseudonyme de "Ratatouille" en reference a la qualite de ses legumes eminces. Il est aussi devenu un pro du tiramisu, pour le plus grand plaisir de son "amorosa"...



- Artistiques : Notre aspirant-cuistot n'a qu'a bien se tenir, car cote musical la releve est assuree. La fanfare d'Alice et Max nous a donne le ton tout au long de la semaine. Et si vous vous posiez la question, il est bien possible de sonner le clairon avec un un instrument a corde... A condition de le mettre entre les mains de Max et de le brancher a un ampli de 200W. On se demande ou le Pere Noel avait la tete !


Enfin, je dis ca mais cette ambiance musicale n'etait pas pour deplaire a tout le monde (qui a dit qu'au moins ca couvrait le bruit des balles de ping pong?). Cela a reveille la creativite picturale du petit Arthur. Certes c'est pas encore Guernica, mais la filiation n'est pas tres loin. On reconnait bien les champs de bataille, les barges de debarquement, les obus qui explosent dans l'eau...


- Sportives: et puisque l'on en est aux remarques explosives, je m'en vais lacher une bombe : l'etat-major avait ete tres clair. Il etait imperatif que le camp de base soit dote d'un terrain de tennis afin de pouvoir voir Fred et Reno s'affronter. Mais sous un pseudo pretexte de meteo et d'outrages du temps (sur le revetement du terrain, bien sur, rien a voir avec les anniversaires a venir) ont quelque peu compromis cet affrontement tant attendu. Du coup, tout le monde s'est rabattu sur la table de ping-pong. Et chacun d'y aller de son petit match, meme Arthur a passe le plus clair de son temps une raquette a la main a courir apres une balle en plastique qui le fuyait.

Bref, cette grosse semaine tous ensemble s'est terminee comme elle avait commence, dans des voitures bien trop chargees. Malgre l'inspiration locale, les freres et soeur n'en sont jamais venus aux mains, et nous nous sommes meme promis de remettre cela tres vite. Enfin aussi vite que Noel peut arriver. Il parait que c'est tous les ans, non?

25 décembre 2010

Chacun son style

"Partir du bon pied en 2011", c'est ce que nous souhaitons a tous ceux qui ont fini 2010 la tete a l'envers, sur les rotules ou... les fesses.

A sa facon, Arthur wishes you a Merry Christmas and a Happy New Year!

24 décembre 2010

Silence radio, et vol au dessus d'un nid de coucou.


Vous vous demandez sans doute pourquoi il y a peu de mises à jour ces temps-ci. Et bien il faut mettre cela sur le dos du mauvais temps.

En effet, en déplacement aux US pour le boulot, j'ai à nouveau été bloqué outre-Atlantique. Pas de nuage de cendres émanant d'un volcan islandais cette fois, mais une soi-disant tempête de neige qui se serait abattue sur l'Europe... Sérieusement, comment est-ce que l'on peut être surpris par de la neige en plein mois de Décembre?

Petit récapitulatif des faits pour ceux qui ne m'auraient pas suivi sur Twitter ou Facebook : mon départ est initiallement prévu de Seattle le vendredi 17 au soir, mais un SMS traitre vient m'apprendre en pleine après-midi que mon vol serait annulé en raison d'une possible restriction du transit aérien au dessus de l'Europe. Et en effet quelques heures plus tard Heathrow fermait ses portes. Je passe donc l'après-midi en connexion téléphonique avec le service urgence de mon agence de voyage qui, avec le décallage horaire et le week-end, avait bien sûr fermé son service principal. Enfin quand je dis passer l'après-midi au téléphone c'est plutôt écouter en boucle un message pré-enregistré me rassurant de mon importance et de l'imminence de la réponse...

Trois heures plus tard, on décroche enfin... pour me confirmer que mon vol est bien annulé (merci de la nouvelle, miss, mais ça je le savais de première main sans quoi je serais dans l'avion plutôt qu'au téléphone avec toi), et on m'apprend qu'un vol semble partir le lendemain soir de Houston. Notez l'utilisation d'un langage tentatif, mais pas encore conditionnel. Ca viendra plus tard.

Du coup, on me redirige vers le Texas dès le lendemain matin afin que je sois certain d'attrapper ma correspondance. En parallèle j'apprends que mes autres collègues londoniens tentent un retour soit par NY, soit par Dallas... Si tous les chemins mènent à Rome, ils doivent aussi faire escale par London. Samedi matin départ à l'aube de l'Etat de Washington, dans le Nord-Ouest des USA, pour Houston au Texas dans le Sud des USA. Au moins je migre dans la bonne direction. Et cela semble prometteur... Même si mon vol pour Londres a plus de 5 heures de retard il est toujours programmé. D'ailleurs nous embarquons, mes yeux se ferment sous le coup de la fatigue accumulée, du décallage horaire, des plateaux déjeuner servis à n'importe quelle heure... "Crrrrr..." Le microphone crépite et me réveille. Le hublot m'informe qu'il fait encore nuit et que nous sommes en plein vol. "Crrr... de retour au terminal 3, porte C... crrrr". Quoi? Ai-je bien entendu, nous allons aterrir à Houston? Après deux heures de vol, notre avion a fait demi-tour, s'étant vu refuser l'accès à l'espace aérien européen. Du coup il est trois heures du matin quand nous sommes à nouveau au sol, dans la salle des bagages, en attendant nos valises. 5 par 5 nous transitons en taxi vers un hôtel dans la banlieue de Houston soi-disant pour nous reposer. Mais pour moi l'objectif est tout autre : utiliser la connexion wifi du lobby pour tenter de joindre soit la compagnie aérienne soit mon agence de voyage afin d'être mis sur le premier vol pour Londres. La perspective d'être pour Noël au milieu des Long Horns plutôt qu'avec des dindes farcies ne m'enchantait guère.

Mais comme les messages pré-enregistré commencent à me sortir par les yeux, je ne me couche pas, saute dans la première navette pour l'aéroport et vais faire la queue pour obtenir mon précieux sésame. Par chance une hôtesse au sol m'ouvre un coin de ciel bleu. Elle est française (!), la cinquantaine... et a accés à un terminal qui lui apprend qu'un vol partirait ce même dimanche soir de New York. Ni une, ni deux, elle me met sur deux vols pour NYC afin que si je ne parvenais pas à prendre la navette en cours d'embarquement je puisse me rabattre sur le vol suivant. On n'est jamais assez prévoyant ces temps-ci. Et pourtant la chance semble être avec moi en ce dimanche : un raccourci par la file Personel de Bord, une course éfreinée dans les coursives de l'aéroport que j'avais largement parcouru la veille et me voici dans un vol à destination de Newark... Vous avez dit comment l'aéroport? A ce moment, la méfiance est de tous les égards. Newark est bien la destination de l'avion dans lequel je me trouve ceinture bouclée, mais Newark est aussi inscrit sur mon billet et j'apprends qu'il s'agit là du troisième aéroport de NY (en fait il est dans le New Jersey, mais ça reste à grande échelle "New York" pour la plupart des voyagistes).

Il est désormais 11h du matin, ma correspondance pour le paradis est affichée à l'heure, mais dans 8 heures. Je ne vais pas me plaindre, même si l'aéroport est en effet beaucoup plus petit que JFK ou La Guardia, je n'ai jamais été aussi à l'Est et donc proche de ma destination finale. Il ne me reste plus qu'à tuer le temps. Un tour des magasins dans un sens, puis dans l'autre. Une pause devant les panneaux d'affichage afin d'apprécier la situation : quelques vols retardés en provenance d'Europe, rien d'alarmiste. Quelques pages de lecture, un petit peu de surf sur mon téléphone, puis je reprends ma ballade. Un petit burger, un dernier pour la route comme on dit.

Bientôt 16h et même si les panneaux d'affichage demeurent aussi positifs, je le suis de moins en moins. Marie-Anne m'a transmis un petit rapport météo de Londres et un avis de cloture de l'espace aérien qui me rappelle de bien mauvais souvenirs. Le service clientèle n'est pas au courant, ou en tous cas n'a pas de consignes pour infirmer ou confirmer les rumeurs qui commencent à circuler parmi les routards aguerris que certains comme moi sommes devenus. Les signes ne trompent pas, les regards en coin du personnel au sol non plus. Et pour cause, quelques minutes plus tard les deux vols du soir à destination de Londres étaient annulés.

Mettant à profit mes errances de l'après-midi, je me dirige d'un pas assuré vers le service clientèle et devance la cohue pour me faire booker sur le premier vol à destination de... Paris. En effet, avec le retard accumulé et les prédictions météo, les premières places pour la Vieille Europe ne sont pas avant le mercredi. Or mardi soir justement j'étais supposé voler avec Marie-Anne et Arthur entre Londres et Rennes. Je n'attraperai jamais cet avion, mais un crochet par la capitale française et une possible connexion par train ou une voiture devrait me permettre, a priori, de passer les fêtes en famille. Il ne me reste plus qu'à aller à NYC et y trouver un hôtel sympa et pas trop loin de nos bureaux locaux, histoire de mettre à profit ce retard forcé.

Certains diront que j'ai de la chance dans mon malheur car NY est quand même une destination sympa. Sauf que les incessants décallages horaires entre le Royaume Uni, la Côte Ouest et la Côte Est, l'incertitude, un reste de bronchite et le stress ont eu raison de moi. Je suis lessivé et n'ai aucun goût pour le tourisme. Je ne veux voir qu'une chose : la lumière au bout du tunnel. Et je ne suis pas le seul car ma collègue qui avait fait le pari de partir directement à NY y était toujours coincée, et un ami ICN résidant à NY avait vu son vol pour Paris annulé deux jour plus tôt. Il n'y aura donc pas dans ces lignes de petites annecdotes sur New York, il faudra attendre un passage plus propice dans cette grandes villes aux grattes-ciel.

Le mercredi venu, l'avion est censé décoller à 18h30 mais je suis sur place dès 13h. Newark devait me manquer... En tous cas, pas question de rater ce créneau. Mes trois premières tentatives ont échouées... Pas la quatrième. Mon pote de l'ICN me retrouve dans le hall d'attente car heureux hasard nous voyageons dans le même avion. Malheureux hasard un couple de bon gros ricains voyage aussi avec nous, et c'est moi qui m'y cole. La femme déborde de son siège sur celui de son mari qui lui-même déborde sur le mien. Et comme j'ai la joie d'être côté hublot, je me retrouve pris en sandwich entre une aisselle et une vitre froide. Tant pis, du moment que l'on vole vers l'Europe, je ne vais pas faire la fine bouche, et ce n'est pas quelques poils malodorants qui vont me faire perdre mon sourire.

Car cette fois c'est bien vrai, l'avion décolle et ne fait pas demi-tour. On est en route pour la France, doux pays de mon enfance. Je regarde maintes et maintes fois par le hublot pour esssayer de voir si une évolution de paysage annoncerait un changement de cap. Malgré la fatigue, je ne ferme pas un oeil, l'expérience de Houston m'a échaudé. D'ailleurs les coups de coudes de mon voisin m'aident à rester éveillé. Et quelle joie de voir poindre les côtes irlandaises à l'aube ! Sans parler de la campagne blanchie de l'Angleterre... Par contre quelle blague que de voir Roissy Charles de Gaule. Je m'attendais à voir des congères de deux mètres de haut, des employés déneigeant au lance-flamme... Que néni. A peine quelques centimètres de neige éparses. On voyait encore ici et là des morceaux d'herbe. S'il y a eu une tempête de neige, elle s'est bien cachée ! Mais je m'en fous, je suis en France, plus qu'à quelques heures de Paris et de la voiture qui me conduira avec beau-frêre et neveux en Normandie. Je me fous aussi de cette annonce micro qui déclare que les passager en provenance d'Orlando vont eux devoir attendre deux heures leurs bagages à cause "d'un mouvement social du personel au sol"... Welcome Home !


Afficher En route pour la maison sur une carte plus grande

8 décembre 2010

Le coude levé

Arthur est bien né du mauvais côté de La Manche. Il y a des gestes qui ne trompent pas... Bon alors pour l'instant c'est encore du jus de pomme, mais la pinte de bière ne semble pas très, très loin : la preuve en image. Santé !

7 décembre 2010

Quizz: Arthur ou Cedric?

Aujourd'hui, afin de vous montrer que la phrase "Oh, Arthur ressemble vraiment beaucoup a son papa" ne me fait rien, je vous propose un petit quizz.
Pour chaque photo, notez bien la reponse : A pour Arthur ou C pour Cedric ?

Avant de vous lancer, quelques cliches pour bien noter les differences :


1. Arthur ou Cedric ?

2. Arthur ou Cedric ?

3. ARthur ou Cedric ?

4. Arthur ou Cedric ?
Envoyez vos reponses par SMS (1,50€ par envoi) en tapant A ou C pour chaque question.
Photos dedicacees a gagner !

5 décembre 2010

Petit Nicolas Noel



Ce week-end, nous avons fete la Saint-Nicolas avec des amis francais (au fait, bonne fete Maman ;-)

Cote repas, nous avons opte pour une tartiflette revue a l'anglaise : a defaut de reblochon, nous avons trouve de l'Epoisse dans notre supermarket local. Allez comprendre pourquoi ils s'approvisionnent en fromage de Bourgogne et non de Savoie ? Quoi qu'il en soit, Cedric nous a regales.



Dans le plus pur respect des traditions, notre copine Nathalie avait cuisine tout le week-end des biscuits (sables de Noel) et autres "mannele", des petits bonhommes en brioche offerts chaque annee aux enfants le jour de la St-Nicolas en Alsace. Mmmmmm... un vrai delice !



Au-dela de l'aspect culinaire, nous avons eu directement la visite de Saint-Nicolas. Marine et Lilly ont depose leurs bottes pres d'une fenetre en installant une petite assiette de quelques biscuits et carottes en guise de cadeaux a St-Nicolas et a son ane.

Alors que nous jouions avec les filles a l'etage, pendant qu'Arthur finissait sa sieste, nous n'avons rien entendu. Le Pere Noel alsacien est passe sans un bruit remplir les chaussures de Marine, Lilly et Camille : il a du les juger gentilles car il a fait le plein de chocolats, mandarines et de petits presents. Il en a meme laisse a Arthur (maman l'aidera a finir les chocolats, ne vous inquietez pas :-)

Il a file tres vite mais nous avons note qu'il avait apprecie les gateaux et l'ane les carottes !

4 décembre 2010

Tombe la neige

Cela fait quelques jours que les flocons s'abattent sur le Royaume-Uni, mais jusqu'a present la neige n'avait pas tenu dans les rues de la capitale.

C'est desormais chose faite.

Jeudi matin la terrasse etait couverte d'un blanc manteau qui ne nous encourage guere a sortir... Alors comme Arthur et moi sommes encore sur la voie de la remission, ce week-end sera a decliner a l'interieur, loin de la piscine et du froid. Mais Arthur adore. Ca lui permet de s'eclater avec ses nombreux jouets...

28 novembre 2010

Arriba la fin de semana


Ce week-end Arthur a la visite d'un nouveau copain, Dario... En fait, ils se sont cotoyés pendant plusieurs mois alors que leurs mamans étaient enceintes. Dinalva et Marie-Anne sont en effet collègues et avaient eu la bonne idée de suivre leur grossesse en synchronisation. Leur chef a dû apprécier...

Toujours est-il que ce petit hispanique, qui vit actuellement dans la chaleur de Valence, voulait faire un petit tour en Europe avant de prendre le chemin de la Chine. Du coup, il a laissé tomber son maillot de bain, sa serviette de plage, sa crème solaire (on ne plaisante même pas) et a enfilé pour la première fois de sa vie une écharpe et des gants pour venir passer quelques jours à Londres. Il faut dire que le froid s'est abattu sur nous aussi. Désormais, les tenues d'hiver sont de rigueur et on reporte dans le Nord du pays les plus fortes chutes de neige pour un mois de novembre depuis presque vingt ans.

Histoire de "dépayser" Dario, nous avons fait un tour à l'aquarium de Londres, plutot agréable et chauffé, ce qui n'est pas de refus ces temps-ci. Une gauffre ici, un cafe là, des nouveaux gants aux mains, une echarpe autour du cou... Bon an, mal an nous avons réussi à maintenir une température corporelle décente. Enfin on le pensait.



Samedi soir, Arthur nous faisait en effet une poussée de fièvre, suivi d'un réveil à l'aube les deux mains à se torturer les oreilles... Du coup, révision du planning dominical, et en route pour une immersion dans le monde de la NHS, la sécu locale. Verdict: une angine, mais pas d'otite cette fois... Il va falloir que les embrassades entre les deux complices se fassent plus rares (ndlr: un appel de Dinalva ce mardi nous apprend qu'il était déjà trop tard : le pédiatre français vient de diagnostiquer une angine à son fiston!).

Il est vraiment sympa de voir ces deux garnements partager des moments de complicité malgré la différence de langue et de culture. Si Dario est blond aux yeux bleus, et Arthur brun aux yeux marrons, c'est à peu prêt tout ce qui les différencient tant ils se comportent de la même façon et ont des corpulences identiques. Et vas-y que je te fais des coucous, des calins, que je passe un jouet ou que je te lance une balle... Sans parler des parties de danse dans le salon sur les rythmes endiablés des peluches musicales. Aujourd'hui Arthur a quelques dents de plus, mais Dario lui connait son anatomie par coeur. Ils auront donc des choses a se partager lors des prochaines rencontres...

Hasta luego companero. La proxima vez vamos a jugar al futbol en el Park ! Chelsea 1:0 Valencia.