C'est Dimanche, c'est Stade 2...

Apres nos aventures rugbistiques hier, ce dimanche, c'est la gymnastique qui prenait le relai.  Cela faisait en effet plusieurs mois qu'Arthur s'était remis aux agrès. En fait, nous avions été plutôt convaincu l'an passe par ses prouesses, et surtout par l'impact de la gym sur sa confiance et son équilibre avant d'aller skier.

Du coup, cette année, avant de reprendre le ski, nous avions décidé de le réinscrire a la Little Gym. Mais comme le temps passe vite, ce matin était déjà sa dernière séance. Le temps de nous impressionner avec quelques arabesques sur la poutre, des roulades par ici, des tours de barres parallèles la... Et surtout de récupérer une nouvelle médaille, histoire de reprendre de l'avance sur son grand-père.

French in London

Ce weekend a été mis sous l'égide des Français a Londres, et des musiques qui accompagnent ce genre de migrations.

La première incarnation de cette promesse fut le passage éclair vendredi soir de Jean-Remi, qui entre deux émissions de télévision est en train de rédiger un nouveau livre sur Londres. Le premier nous avait déjà valu l'honneur d'être cités dans les remerciements. On se demande bien si nos conseils avises lui auront donne suffisamment d'inspiration cette fois... En tous cas n'a pas hésité a demander une rétribution immédiate, en pointant le piano et proposant un bœuf a notre pianiste du PAF. Celui qui avait crée a Londres le blog French in London ne s'est pas trop fait prier pour laisser aller ses doigts sur l'ivoire... et rappeler implicitement a Marie-Anne que pour concrétiser sa bonne résolution elle avait encore un peu de marge!

La deuxième volet de notre thème nous a conduit a Twickenham ou Marie-Anne et moi avions la chance d'aller subir notre schizophrénie culturelle... On est des Français en Angleterre, du coup qui doit on encourager quand ces deux nations s'affrontent sur un terrain de rugby? En 2007 nous avions déjà fait face a ce dilemme quand nous avions réalisé que notre mariage devait se dérouler lors de la finale de la coupe du monde de rugby et que la France et l'Angleterre s'affrontaient en demi-finale. une victoire bleue nous aurait combles dans notre chauvinisme, mais la victoire du quinze de la rose nous assurait la pleine présence de nos amis en rendant moins probables la présence de transistors dissimules dans les travées de l'église pour diffuser RMC Sport...

Bref, l'enjeu cette fois était moins grand pour nous, mais cela ne nous a pas empêcher de chanter La Marseillaise, mais aussi Swing Low, Swing Chariot avec les deux clans de supporters au cours de la rencontre. Car a défaut de match mémorable, cela aura été une excellente ambiance, et ce malgré le froid... 82000 spectateurs qui chantent ca fait du bruit et ca réchauffe. En voila deux exemples:

En avant, ou bien?

Le mois dernier mes plans d'escapade au ski avec les potes de Seyssins étaient tombes a l'eau, ou plutôt dans la neige. Du coup, depuis cet instant je n'ai eu de cesse que de planifier ma revanche sous la forme d'un weekend en célibataire en Helvétie. Cette fois rien ne devait se mettre en travers de mon chemin. Mes potes ne peuvent pas en être, tant pis. Ce sera les vacances scolaires, tant pis. C'est un séjour en dernière minute et ca va te couter un bras, tant pis (de toute façon c'est avec les jambes qu'on skie!). Des météorites tombent sur terre, tant pis... Moi, je voulais aller skier et rien ne pouvait se mettre sur mon chemin.

Je n'étais jamais aller skier en Suisse, et la perspective de découvrir Verbier était trop forte. Cette station a en en effet bercer mon adolescence de snowboarder, et je voulais aller me rendre compte par moi-même de ce que c'était. Et je n'ai pas été déçu. C'est certes une grosse station suisse a quelques heures de Genève et Lausanne, donc fréquenter par la jet set et les banquiers suisse (suivez mon regard, hein Fanny?) comme en témoignent les sponsors locaux... Ici pas de Ski Discount ou de E. Leclerc, c'est joaillerie et banques d'investissements. Bref, un autre monde. Mais malgré cela, le village a conserve son charme avec une architecture toute en bois, des chalets d'alpages disséminés ici et la, et puis surtout avec un domaine skiable impressionnant de part sa taille, sa diversité et ses vues imprenables:

Vue depuis le point culminant, Mont Fort (3300m), avec au centre le Mont Blanc

Verbier, c'est une station qui propose assurément un bon mix de pistes pour les débutants comme pour les skieurs un peu plus aventureux. Quatre vallées reliées par des domaines hors-pistes aisément accessibles, une culture du freeride a tout âge comme le prouve le profile des skis dans les télécabines, résolument tournes vers les programmes freeride et randonnées. D'ailleurs il n'est pas rare de croiser lors d'une descente des courageux qui eux montent en peaux de phoque ou qui déchaussent et grimpe jusqu'à un sommet pour s'engager dans des couloirs pentus.

C'est tentant... Et du coup, on tente et on se fait plaisir dans des itinéraires un peu différents, dans une neige excellente puisqu'il avait neige le vendredi.

Ayant été rejoint par Fanny samedi, histoire d'avoir une St Bernard lors de la découverte de la station, nous n'avons pas chômé lors de notre première journée. 9h-17h, un déjeuner sur le pouce a 14h30... Bref, pas le temps de bavarder, les flocons n'attendent pas. On fait l'ouverture et la fermeture. Bon, Fanny flanchera le dimanche, mais c'est parce qu'elle avait eut elle le courage d'enchainer avec une petite soiree entre amis le samedi soir. Personnellement, a 21h j'etais au lit. Explose. Les jambes qui tiraient...

Enfin je vous rassure, meme si on n'a pas le temps de prendre le temps sur les pistes, je me suis bien rattraper en fin de journee avec quelques plats regionaux comme cette cassolette de rognons au genepy et morilles ou cette tartiflette a la tome locale. Miam! Et au diable les calories... Elles etaient amplement depensees lors de ces deux journées de skis!

Examen de sortie

Comme me le faisait remarquer Guillaume a la fin de ce weekend en famille, une carriere se commence avec un examen de fin d'etude et se termine, en quelque sorte, avec un autre grand oral.

Pour lui, c'etait en effet ce vendredi soir. Il mettait un point d'orgue a son parcours professionnel, en recevant de ses pairs la medaille de l'Ordre du Merite Agricole. Parce que justement remise par ces autres acteurs du monde agricole, cette decoration avait sans doute encore plus d'importance que la legion d'honneur recue plus tot, pour lui l'ingenieur agricole tant attache a sa Bretagne natale...

Autour de lui, la famille au grand complet avait fait le deplacement de Paris et de Londres. Nicole, bien sur. Ses sœurs bien entendu. Enfants et petits enfants étaient aussi presents pour voir le prefet remettre a Guillaume une nouvelle decoration. Arthur n'était pas en reste et s'était lui aussi pare de ses propres breloques pour faire bonne figure. Car il y avait du beau monde a cette remise de medaille, a commencer par Nicole qui, en dame de l'ombre, n'est sans doute pas totalement etrangere aux succes de son mari et était ainsi mise en peu plus avant qu'a l'accoutumee.

Voici en quelques pages le reportage de ces festivités officielles (cliquez sur l'icone du carre avec quatre fleches pour voir ce livre en plein ecran) :

Une fois le ceremonial complete, direction la maison pour se retrouver en famille. On debouche le champagne de circonstance ; on sort les crepes ; les enfants réunis font de l'appartement un champs de course...

Bref, la vie reprend son cours dans un tintamarre plus familier que "le cliquetis des couteaux et le badaboum des fourchettes" (fin de citation). Ce joyeux bazar c'est aussi ca "Chez Nicole et Guillaume". Un endroit ou il fait bon se retrouver en famille, se reposer, s'enrober, se ressourcer, s'informer... On adore sans limite, ni arriere pensee.

Mais pour moi une question demeure toutefois : Guillaume a-t-il decide de réellement prendre sa retraite avec ce nouvel accomplissement? A suivre donc.